Commentaire de la Bible du sermon
Genèse 45:4
C'est par un chemin étrange et apparemment détourné que ces frères de Joseph furent amenés près de lui. Entre Joseph et ses frères, il y avait une distance incommensurable, toute la différence entre une nature livrée à Dieu et une nature abandonnée à la force des passions mauvaises. Nous pouvons voir dans ce récit un type des voies et moyens que Dieu emploie encore pour rapprocher de Lui les frères errants du grand Antitype de Joseph.
I. Pour que les frères soient réellement rapprochés de Joseph, il faut d'abord qu'ils en soient séparés par leur propre péché.
II. La prochaine étape pour les rapprocher est leur propre désir.
III. Lorsqu'ils entrent en présence de Joseph, ils sont subitement soumis aux épreuves les plus inattendues et les plus écrasantes.
IV. Ils sont touchés au cœur par le souvenir des péchés passés ; ceux-ci sont rappelés à leur mémoire comme des péchés contre leur frère.
V. Ils étaient seuls avec Joseph lorsqu'il se fit connaître d'eux.
W. Hay Aitken, Mission Sermons, 1ère série, p. 290.
C'était l'adresse de Joseph à ses frères aux frères qui l'avaient méprisé et haï. Il n'y a aucune colère dans l'adresse ; c'est l'expression de l'amour. Joseph ne cherche pas à les punir, mais à les pardonner et à les consoler.
I. Le Christ, le vrai Joseph, lance toujours le même appel aux affamés et aux pécheurs. Il y avait la famine dans le pays, et les frères de Joseph manquaient de nourriture. Joseph seul a la clef des greniers qui regorgent de nourriture. Il ne renverra pas les vides, mais comblera les affamés de bonnes choses. Il en est ainsi du Christ. Si nous reconnaissons notre faim et nous tournons vers lui, il nous nourrira du pain du ciel.
II. Au pécheur. L'appel de notre Seigneur à ceux qui ont péché contre lui est : « Approchez-vous de moi, je vous en prie. » L'appel est au libre arbitre de l'homme. Christ est prêt, mais l'homme doit faire un pas vers Lui.
III. Je vous prie. Comme la prière est sérieuse ! Moi qui suis Dieu, votre Créateur ; Moi que vous avez oublié, blessé, transpercé de vos péchés, et encore crucifié "Je vous en prie!"
S. Baring-Gould, Village Preaching for an Year, vol. ii., p. 78.