Commentaire de la Bible du sermon
Genèse 49:5-7
De l'histoire de Siméon et de Lévi, nous apprenons à bien des égards les conséquences néfastes du fait de céder les rênes à nos passions en colère et à nos désirs sauvages. Il est nécessaire de considérer ceci, car ces passions et ces désirs ont un grand pouvoir sur nous si grand que nous ne pouvons dépendre de rien d'autre pour les retenir que les principes de la vraie religion pratique faite pour s'enfoncer dans nos cœurs par la grâce de Dieu.
I. Considérez la misère de ceux qui mettent de côté l'amour de Dieu et l'espérance de ses récompenses, afin qu'ils puissent satisfaire leurs propres désirs. (1) De ce nombre était Ésaü, qui a vendu son droit d'aînesse pour un morceau de viande, et est devenu un type de ceux qui perdent leur droit d'aînesse céleste pour le bien du monde. (2) La même leçon doit être tirée de l'histoire de Sichem et Dinah, qui ont perdu la bénédiction et ont encouru le déplaisir de Dieu en cédant à leurs mauvaises passions.
(3) Siméon et Lévi formèrent un plan pour exécuter une terrible vengeance contre Sichem et tous ceux qui lui appartenaient pour la disgrâce qu'ils avaient subie. Aveuglées par leur passion, elles ne voyaient pas qu'elles se déshonoraient davantage par leur trahison et leur cruauté qu'elles ne l'avaient déjà été par le déshonneur de leur sœur.
II. De cela, nous apprenons : (1) la nécessité de garder un contrôle et une retenue constants sur nous-mêmes ; (2) le besoin de nous humilier pour les péchés de nos vies passées, et d'examiner attentivement notre pratique actuelle pour voir s'ils ne s'attachent pas encore à nous sous une forme ou une autre ; (3) le besoin de l'Esprit de Dieu de nettoyer ce qui est à l'intérieur, d'ôter de nous l'impureté et la colère, afin que nos cœurs soient faits pour qu'Il habite.
Des sermons clairs par les contributeurs des "Tracts for the Times" vol. vii. p. 36.
Références : Genèse 49:5 . F. Whitfield, Les bénédictions des tribus, p. 67. Genèse 49:8 . Ibid., p. 97 ; J. Monro Gibson, Les âges avant Moïse, p. 219.