Commentaire de la Bible du sermon
Genèse 8:4
L'histoire du déluge est alléguée dans le Nouveau Testament comme un type des eaux profondes du péché, dans lesquelles un monde perdu périt, et d'où il n'y a d'échappatoire que dans cette arche que Dieu nous a préparée. Les huit âmes sauvées du déluge sont des types de ce petit troupeau qui chevauche en toute sécurité et triomphalement, bien que les flots soulèvent leurs vagues et que les flots se brisent sur eux. Et leur sécurité leur est assurée, car ils sont en Christ.
I. A la racine de tout christianisme se trouve cette vérité mystérieuse et profonde, l'union spirituelle du Rédempteur avec ceux qu'il a rachetés. Cette vérité témoigne avec force de tout l'enseignement du Nouveau Testament sur l'arche en tant que symbole et prophétie. Car (1) L'arche est une figure du Christ. L'arche flottait au-dessus des eaux usées pendant que Christ demeurait, travaillait et souffrait dans le désert de ce monde et au milieu des eaux d'affliction.
(2) L'arche est une figure des rachetés du Christ. L'Église, qui est le corps du Christ, est aussi l'arche de refuge contre la colère de Dieu. Cette vie est encore pour l'Église un conflit, une épreuve, un pèlerinage, un voyage. La couronne sera à la résurrection des justes.
II. Les pensées pratiques auxquelles nous conduit ce sujet diffèrent peu de la doctrine. La substance et la fin de toute sécurité n'est-elle pas en Christ, le repos en Christ, et enfin la gloire en Christ ? Seuls ceux qui se sont reposés dans l'Arche se reposeront sur le mont Ararat. La vie du chrétien commence sur terre ; il est parfait dans le ciel. Lorsque le voyage sera terminé, le Sauveur, qui a été pour nous l'Arche sur les eaux, sera pour nous, dans les montagnes éternelles du Seigneur, repos et paix et lumière et gloire.
Mgr H. Browne, Sermons prêchés devant l'Université de Cambridge, p. 67.
Genèse 8:4 , Genèse 8:18 ; Genèse 8:20
Sur les pentes de l'Ararat fut le deuxième berceau de la race, le premier village élevé dans un monde de tombes invisibles.
I. C'était le village de l'arche, un édifice façonné et fabriqué à partir des forêts d'un monde noyé et enseveli. Pour les premiers pères du monde, cela a dû sembler une forme sacrée et vénérable.
II. Le village de l'arche était le village du sacrifice. Ils ont construit un autel sacrificiel dans lequel la peur a élevé les pierres, la tradition a fourni le sacrifice et la foi a allumé la flamme.
III. Le premier village était le village de l'arc-en-ciel. Cela avait déjà été vu dans l'ancien monde, mais maintenant c'était vu comme un signe de la miséricorde de Dieu, Son alliance dans la création.
IV. Le village de l'arche nous livre notre premier code de lois. Alors que l'homme fait ses premiers pas avec les ombres de la chute autour de lui, à peine un principe semble marquer la présence de la loi. Ici, nous avançons dans une toute autre étape, vers un nouveau monde ; les principes du droit ne sont pas nombreux, mais ils se sont multipliés. Au fur et à mesure que les péchés grandissent, les lois grandissent. Autour du premier village retentissaient des murmures lointains d'orages à venir.
V. Le village de l'arche était le village du péché. Même pour Noé, le plus juste des hommes, le péché est venu de la simple poursuite de l'élevage. Un homme grand et bon, le survivant d'un monde perdu, la tige et l'héritier d'un nouveau, il est venu au moment de la vie d'un terrible dépassement.
E. Paxton Hood, La Lanterne du Prédicateur, vol. III., p. 92.
Références : Genèse 8:4 ; Genèse 8:18 ; Genèse 8:19 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 408. Genèse 8:9 .
Spurgeon, Sermons, vol. xi., n° 637. Genèse 8:11 . T. Birkett Dover, Un manuel de Carême, p. 158 ; H. Macmillan, La feuille d'olivier, p. 1. Genèse 8:13 . G. Matheson, Moments sur la montagne, p. 160.