Commentaire de la Bible du sermon
Hébreux 10:5
Le Corps du Christ.
Le corps mystique du Christ est l'entière communion de tous ceux qui lui sont unis par l'Esprit, qu'ils soient au repos dans le monde invisible, ou ici en guerre encore sur terre, différant seulement en ceci, que tous ses membres qui ont été rassemblés hors de ce monde sont en sécurité pour toujours; mais dans ce monde, ceux qui sont encore dans l'épreuve peuvent encore être enlevés, et, comme la branche stérile et desséchée, jetés en avant pour l'incendie.
Il y a trois manières, trois miracles de la toute-puissance divine, par lesquels le seul corps du Christ a été, est et présente : le premier, comme mortel et naturel ; le second, surnaturel, réel et substantiel ; la troisième, mystique, par notre incorporation. Assurément, ces grandes réalités devraient nous enseigner beaucoup de vérités élevées et pratiques.
I. Comme, par exemple, avec combien de respect affectueux nous devons considérer chaque personne baptisée. Il est membre du Christ ; que peut-on dire ou concevoir de plus ? Il est uni par l'Esprit du Christ au corps mystique, dont le Seigneur fait chair est la Tête surnaturelle. Il a en Lui une vie et un élément qui sont au-dessus de ce monde ; même « les puissances du monde à venir ». Nous participons à lui de sa chair même, de sa pensée, de sa volonté et de son Esprit.
II. Telle est la grande réalité qui a rendu au monde deux grandes lois de l'amour, l'unité et l'égalité de l'homme. Tous les membres du Christ sont un en lui et égaux, parce qu'il est en tous. Le plus élevé et le plus doté n'est que le plus pauvre et le plus bas. Le royaume du Christ est plein de paradoxes célestes. Même le pauvre ouvrier, avec ses paumes dures, s'assied au souper de noces avec le roi et les princes ; il se peut qu'il soit plus haut que son seigneur terrestre.
Il y a une courtoisie et une observance mutuelle, qui sont la dignité et la douceur particulières d'un chrétien ; et la source en est qu'il voit la présence de son Seigneur dans les autres, et le révère en lui-même. Seul le vrai chrétien peut avoir un réel respect de soi. De là naît la pureté des mœurs, du langage, de la conversation et des amusements dans la vie privée et sociale.
III. Et encore une pensée que nous pouvons tirer de ce bienheureux mystère, je veux dire, avec quelle vénération et avec quelle dévotion nous devons nous comporter envers la présence du Christ, dans le sacrement de son corps et de son sang.
SE Manning, Sermons, vol. iv., p. 190.
L'Expiation.
I. Dans le sacrifice du Christ, il n'y avait pas d'autel terrestre, pas de forme expiatoire, pas de prêtre visible ; personne n'aurait pu dire, ni de sa vie ni de sa mort, qu'il était la victime ; Il mourut par le cours naturel des événements, comme l'effet d'une vie sainte et courageuse opérant sur la jalousie intense d'une classe ; Il est mort par la punition civile, et au ciel cette mort a plaidé comme le sacrifice qui ôte le péché du monde.
Mais ce sacrifice était un sacrifice volontaire, un sacrifice volontaire. La circonstance donc que la victime s'est offerte, fait, en premier lieu, toute la différence sur la question de l'injustice envers la victime. Celui qui est envoyé est un avec celui qui envoie. Sa soumission volontaire n'est donc pas la soumission volontaire d'un simple homme à quelqu'un qui est dans un sens humain un autre ; mais c'est l'acte de celui qui, en se soumettant à un autre, se soumet à lui-même. En vertu de son unité avec le Père, le Fils crée, poursuit et achève lui-même l'œuvre de l'Expiation. C'est sa propre volonté originelle de le faire, sa propre entreprise spontanée.
II. Considérez l'effet de l'acte de l'Expiation sur le pécheur. On verra donc qu'à cet effet, la volonté d'un sacrifice change le mode d'opération d'un sacrifice, de sorte qu'il agit sur un principe et une loi totalement différents de ceux sur lesquels repose un sacrifice de simple substitution. . L'Évangile nous présente la doctrine de l'Expiation dans cette lumière, que la miséricorde du Père est invoquée envers l'homme par le généreux sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ en faveur de l'homme.
L'acte de l'un produit ce résultat dans l'esprit de Dieu envers l'autre ; l'acte d'un médiateur souffrant réconcilie Dieu avec les coupables. Mais ni dans la médiation naturelle, ni dans le surnaturel, l'acte de souffrir l'amour, en produisant ce changement d'égards auquel il tend, ne dispense du changement moral chez le criminel. Nous ne pouvons pas, bien sûr, parce qu'un homme bon souffre pour un criminel, altérer nos égards pour lui s'il continue obstinément un criminel.
Et si l'Évangile enseignait une telle chose dans la doctrine de l'expiation, cela s'exposerait certainement à l'accusation d'immoralité. Le grand principe de la médiation est si enraciné dans la nature, que la médiation du Christ ne peut nous être révélée sans nous rappeler tout un monde d'action analogue, et une représentation de l'action. C'est cette idée enracinée d'un médiateur dans le cœur humain qui se déploie si sublimement dans les foules sacrées de Saint-Pétersbourg.
l'Apocalypse de Jean. La multitude que personne ne peut dénombrer est bien là, toute sainte ; tous les rois et prêtres sont consacrés et élus. Mais la grandeur individuelle de tous est consommée en Celui qui est au centre de l'ensemble, Celui qui est le besoin de toute la race, qui la dirige, qui l'a sauvée, son Roi et Représentant, le Premier-né de l'ensemble création et son Rédempteur. Vers Lui tous les visages sont tournés ; et c'est comme lorsqu'une vaste armée fixe son regard sur un grand commandant en qui elle se glorifie, qui, un jour de fête, est placé ostensiblement au milieu. L'air du ciel est parfumé du parfum d'un autel et animé de la gloire d'une grande conquête. La victoire du Médiateur ne cesse jamais, et tout triomphe en Lui.
JB Mozley, Sermons universitaires, p. 162.
Références : Hébreux 10:5 . Homiletic Quarterly, vol. i., pp. 275, 413. Hébreux 10:5 . G. Huntingdon, Sermons for Holy Seasons, p. 161 ; J. Thain Davidson, Sûr de réussir, p. 61.