Commentaire de la Bible du sermon
Hébreux 12:7
Hébreux 12:7 (Version révisée)
I. Le mot endurer n'est pas un mot apprivoisé. Cela signifie quelque chose de très différent de l'insensibilité ou de l'orgueil défi. Le stoïcisme n'est pas une vertu chrétienne. La supériorité obstinée et méprisante sur la douleur n'a pas sa place ici. Cela peut éventuellement sauver une perte de passion chez la victime ; cela peut impressionner ; il peut gagner l'admiration. Mais tout ce genre de chose est loin de la pensée de l'écrivain. Il laisse des allusions très impressionnantes sur les afflictions de ces Hébreux et sur l'exemple du Christ.
Christ a enduré la croix pour la joie qui lui était offerte, considérant sa douleur et sa honte comme légères, insignifiantes, en comparaison de cela. Sa sainte âme avait un réconfort adéquat et restait tout au long de cette angoisse incommensurable; les raisons mentales dominaient la chair : des considérations spirituelles le soutenaient, bien plus puissantes à soutenir que la croix à renverser. Les Hébreux aussi étaient exercés, très exercés, dans leurs afflictions, et l'exercice, comme une alchimie divine, transformait en or chaque constituant de la détresse.
II. Des questions se posent ici qui n'admettent qu'une seule réponse. (1) Qui doute de la nécessité de châtier ? Le péché, sous l'une ou l'autre de ses myriades de formes, a aggravé toutes les imperfections de l'inexpérience, de sorte que nous avons besoin d'une correction et d'une direction bien plus sûres qu'une enfance et une jeunesse innocentes n'avaient jamais demandé. (2) Qui doute de l'esprit dans lequel ce châtiment est infligé ? Dictée par l'amour, dirigée par la sagesse, dirigée vers les fins les plus élevées, elle a toutes les qualités pour nous empêcher de la mépriser ou de nous évanouir sous elle.
(3) Qui n'est pas poussé à un auto-examen rigoureux ? Il n'y a pas de pouvoir talismanique dans les afflictions, dans les peines et les peines, que par lui-même puisse corriger et transformer. Le châtiment appelle à la pensée, à la réflexion, à un examen fidèle de notre vie, avec son tempérament, ses buts et son esprit. (4) Qui ne se réjouit pas de l'avancée de la correction et de la croissance ? "Avant d'être affligé, je m'égarais, mais depuis j'ai tenu ta parole."
GB Johnson, La belle vie du Christ, p. 166.
Références : Hébreux 12:7 . FW Farrar, Christian World Pulpit, vol xxvi., p. 321. Hébreux 12:8 . TR Stevenson, Ibid., vol. xvi., p. 412. Hébreux 12:9 .
H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2987. Hébreux 12:10 . E. de Pressensé, Le Mystère de la souffrance, p. 55 ; J. Vaughan, Sermons, 12e série, p. 92. Hébreux 12:11 . Spurgeon, Sermons, vol. ix., n° 528 ; Ibid., Soir par Soir, p. 139 ; RDB Rawnsley, Village Sermons, 1ère série, p. 238 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. III., p. dix.