Hébreux 2:10

La vie qui monte au Ciel.

I. Au moment où notre bienheureux Seigneur se tenait sur le mont des Oliviers, au petit matin, avec quelques hommes fidèles autour de lui, et monta au ciel à leurs yeux, victorieux, pour commencer son règne éternel à ce moment le le monde entier gisait dans son sommeil de plusieurs milliers d'années de péché, et ne le connaissait pas ; à ce moment, Jérusalem se dressait avec ses grandes murailles, fortes et lumineuses comme d'habitude, et la sentinelle allait et venait ; et ici en Grande-Bretagne, dans les grandes forêts et les déserts sauvages, les tribus indigènes chassaient et combattaient, toutes inconscientes de l'aube matinale sur la lointaine colline orientale, et du Seigneur de la vie commençant son règne.

C'est un fait de l'espèce la plus simple, que le monde entier a changé, et est devenu pratiquement une nouvelle création, depuis cette heure de l'ascension, et à cause de cette heure. L'esprit conquérant de la vie règne désormais. C'est la grande vérité de ce jour, ce temps d'ascension.

II. Et nous devons nous le rappeler, à cause de l'autre vérité, qui en fait partie, que sur cette terre il n'y a pas de triomphe de la vérité, seulement un travail victorieux, toujours inachevé, toujours à l'œil humain, à son meilleur, la petite compagnie sur la colline, avec un monde hostile endormi contre eux. Notez le caractère semblable à une graine de la vie de l'ascension. Son intense vitalité enveloppée dans une graine. Comment, au moment même de la victoire, le Christ montant en triomphe, Seigneur de tous les mondes, est représenté par une petite troupe, à l'aube du jour, au sommet d'une colline.

Tenez-vous avec lui, regardez de haut le monde endormi et ne vous découragez pas. Vous n'êtes pas dépassé. La plus petite graine de vie dans vos cœurs vivra et prévaudra. Nous servons le Roi des cieux, Christ est monté ; Il connaît les siens et leurs épreuves.

E. Thring, Uppingham Sermons, vol. je., p. 218.

souffrance chrétienne.

I. La perfection chrétienne consiste dans une certaine mesure dans la souffrance chrétienne ou en découle. La perfection chrétienne est l'élaboration du caractère chrétien jusqu'à la hauteur de l'idéal divin. Le moyen par lequel le caractère chrétien doit atteindre cette perfection est la souffrance chrétienne ; car pour que vous ayez la perfection, pour que votre caractère chrétien soit couronné, il faut qu'il soit consolidé par l'acquisition des vertus chrétiennes ; et c'est par la puissance de souffrir que s'acquièrent les vertus chrétiennes.

(1) L'humilité chrétienne, qui est l'une des vertus chrétiennes les plus profondes, les plus fondamentales et les plus belles, est le résultat de la souffrance chrétienne. (2) La patience est aussi le résultat de la souffrance ; "l'épreuve de notre foi" consiste à "travailler la patience". (3) Le courage naît de la souffrance. Si nous voulons couronner notre vie chrétienne de courage, ce doit être par la souffrance chrétienne.

II. Si nous voulons aller à la perfection, nous avons besoin d'une élévation de la nature et d'une purification du cœur. Quels sont les pouvoirs de purification et d'élévation ? Je réponds, sans la moindre crainte de défi, Le pouvoir de séparation, et le pouvoir d'aspiration vers Dieu ; ou, pour le dire plus simplement, le pouvoir du sacrifice et le pouvoir de la prière. (1) La prière jaillit avant tout de la souffrance. Si un homme prie, il vit.

Une fois que les nuages ​​viennent ; perdons une fois un ami que nous avons aimé ; une fois, tenons-nous face à face avec le grand révélateur de la Mort ; une fois laisser cédez le passage de la santé, ou les circonstances changent ou peines pleuvent sur nous, puis, puis par excellence si nous sommes chrétiens, nous apprenons à prier. (2) La purification vient d'un sens profond d'immortalité. Maintenant, ce sentiment d'immortalité est approfondi par la souffrance, car c'est la souffrance qui nous apprend ce qu'est ce monde. C'est la souffrance qui amène le plus gai, le plus insignifiant à être enfin réel. C'est donc la souffrance qui aide à purifier nos vies.

III. La perfection chrétienne vient de la souffrance chrétienne. La souffrance en elle-même n'est pas parfaite. (1) Si votre souffrance est une souffrance chrétienne, elle doit être acceptée de plein gré pour l'amour de Dieu. (2) Souffrir en chrétien n'est pas seulement cela ; cela implique aussi de se tourner vers Lui. Garder nos yeux fermement fixés sur le Roi de la souffrance, c'est voir ce qu'était la souffrance, dans la vie de Dieu, alors qu'il en est venu à porter le péché dans sa nature humaine.

WJ Knox Little, Caractéristiques de la vie chrétienne, p. 96.

Références : Hébreux 2:10 . H. Bushnell, Christ et son salut, p. 219 ; Sermons explicatifs sur le Nouveau Testament, p. 256 ; CJ Vaughan, Leçons de la Croix et de la Passion, p. 76 ; RW Dale, Le Temple juif et l'Église chrétienne, p. 57 ; Clergyman's Magazine, vol. VIII., p. 144 ; Homiletic Quarterly, vol.

je., p. 326 ; Spurgeon, Sermons, vol. viii., n° 478 ; C. Kingsley, Sermons nationaux, p. 17 ; Homiliste, vol. iv., p. 402 ; 3e série, vol. je., p. 345 ; J. Oswald Dykes, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 97. Hébreux 2:10 . Expositor, 1ère série, vol. je., p. 418. Hébreux 2:10 . Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 186.

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