Hébreux 2:18

I. Le Divin Fils de Dieu, avant son incarnation dans notre chair, était dans son être personnel séparé des fils des hommes. Les conseils de l'amour infini lui ont permis de devenir le Sauveur du monde de ce monde dont l'homme était le chef et le seigneur. Il lui a plu, dans son étonnante condescendance, de se planter dans la racine de notre nature humaine, qui était tombée de Dieu et de l'amour. Nous voyons et savons tous combien cela était nécessaire.

Mais nous ne réfléchissons peut-être pas si souvent à la nécessité qu'il y avait de prendre sur lui l'infirmité, l'épreuve et la souffrance humaines, pour une raison qui tenait moins aux exigences divines qu'aux exigences humaines. Il savait, il sentait, en tant que Créateur, tout ce que nous souffrons. Mais un lien manquait de le lier à nous en fait, un abîme de vaste étendue s'étendait encore entre nous, il n'avait pas subi ces choses ; nous les avions subis.

Il peut maintenant être touché par le sentiment de nos infirmités, non seulement parce que, en tant que notre Dieu, il les connaît, et pas une douleur du cœur souffrant ne lui est cachée, mais pour plus, parce que, comme notre frère, il a lui-même ressenti eux; a été un homme de chagrin, et habitué à la douleur.

II. La tentation de Christ était Son entraînement pour notre aide dans la tentation. Non seulement il connaît notre structure et se souvient que nous ne sommes que de la poussière, mais chaque épreuve de notre foi et de notre constance trouve une corde vibrante dans son être personnel. Sa tentation était Son entraînement, et c'est notre aide. Trouvez-vous que Christ ne suffit pas pour votre jour de tentation ? C'est parce que votre vision du Christ veut s'élargir et s'approfondir. Mais ce n'est pas tout. Christ n'est pas un fait mais une Personne. Étudiez le caractère et les actes de Jésus, mais en vue d'en savoir non seulement plus sur Lui, mais plus sur Lui-même, par la communion personnelle.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. III., p. 84.

La Sympathie efficace du Christ.

I. La souffrance. (1) C'était une souffrance personnelle. Ceci est indiqué de manière impressionnante par l'utilisation du mot lui-même. (2) C'était une souffrance positive et la plus douloureuse. (2) Dans toute sa réalité, sa variété et son étendue, il portait le caractère spécial de la tentation.

II. Le Secours. (1) Ce secours est accompagné de la plus sincère sympathie. Notre connaissance de la tentation ou de l'épreuve est mesurée par notre endurance personnelle. (2) Ce secours est donné avec la plus grande promptitude. (3) Ce secours est transmis sous la forme d'une délivrance effective, ou d'un soulagement effectif, ou, au moins, d'un soutien adéquat.

E. Thomson, Mémoires d'un ministère, p. 264.

Références : Hébreux 2:18 . J. Irons, jeudi Penny Pulpit, vol. x., p. 377 ; Spurgeon, Sermons, vol. ix., p. 487 ; Ibid., Soir par Soir, p. 279 ; A. Rowland, Christian World Pulpit, vol. xxxvi., p. 246 ; Clergyman's Magazine, vol. iv., p. 89 ; vol. x., p. 78 ; Homiletic Magazine, vol. vi., p. 153.

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