Hébreux 7:2

Le Roi de la Paix.

I. Tous les mots sont relatifs, et il y a parfois une leçon profonde et solennelle dans leur relativité. Le fait d'appeler le nom de paix présuppose qu'il y a eu guerre, et quel fait formidable réside dans cette simple déduction ! L'homme est en guerre avec son Créateur. C'est sur tout ce vaste champ de guerre que le roi de Salem a, dans sa grâce infinie, étendu son sceptre, faisant du terrain même de la bataille la base et le trône de l'empire de sa paix.

La position des parties en conflit nécessitait un arbitre. Il ajouta la nature humaine au divin, afin que dans son être double, posant la main sur l'un et l'autre, il pût jouer le rôle de l'homme du jour et unir l'homme à Dieu.

II. Mais son œuvre ne s'est pas arrêtée ici. Il s'est levé de sa croix jusqu'aux cieux, et comme le soleil englouti par la chaleur qu'il laisse couvre la terre de rosée, ainsi le Sauveur, caché de nous pendant un petit moment, a répandu et distillé sur notre monde, de l'intérieur du voile , les douces influences de son esprit pacifiste. La guerre secrète continue en effet dans le cœur de chaque chrétien, mais alors voici son réconfort, la question est sûre.

Ce n'est pas comme avec le guerrier terrestre. Il n'y a aucune incertitude ici : sa crête peut s'abaisser, mais elle ne peut pas être conquise ; la bataille peut souvent faiblir pendant la journée, mais il doit gagner le soir. Il y a beaucoup de choses que le monde peut vous donner : il peut vous amuser ; cela peut vous donner de l'excitation ; cela peut vous faire plaisir ; mais cela ne peut jamais vous donner la tranquillité d'esprit non, pas pendant une heure. Peace all Salem appartient exclusivement au Christ ; par héritage de sa croix, par acte de don de son trône, il nous l'a fait « je vous laisse la paix » ; plus tu prends la paix, meilleur tu es sujet de ce royaume qui s'appelle Salem. Chaque peur est une rébellion contre son roi. Rien n'honore Christ comme la paix de son peuple la paix est la loyauté de Salem.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 2e série, p. 15.

La justice d'abord, puis la paix.

I. Premièrement, nous trouvons dans cet ordre un hiéroglyphe de l'œuvre réconciliatrice du Christ.

II. Je vois dans cet ordre un résumé des opérations du Christ avec l'âme individuelle. Il n'y a pas d'harmonie intérieure, pas de paix du cœur et de tranquillité de la nature, sauf à condition d'être des hommes bons et justes.

III. Je vois dans cet ordre le programme des opérations de Christ dans le monde.

IV. Je vois dans cet ordre la prophétie de la fin. Le vrai Salem, la ville de la paix, n'est pas ici. Pour nous et pour le monde, l'assurance demeure ferme : le roi qui est lui-même justice est le roi dont la ville est la paix.

A. Maclaren, Le Christ immuable, p. 214.

Références : Hébreux 7:2 . Spurgeon, Sermons, vol. xxx., n° 1768 ; Clergyman's Magazine, vol. III., p. 283. Hébreux 7:4 . Spurgeon, Sermons, vol. xxxi., n° 1835 ; Homiliste, 2e série, vol. je., p. 80 ; Chaire du monde chrétien, vol. xxvii., p. 232.

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