Commentaire de la Bible du sermon
Jaques 5:7-8
La leçon de l'Avent est double. C'est une leçon de vigilance ; c'est aussi une leçon de patience. Ce sont les deux tons contrastés entendus tout au long de ce discours solennel sur le mont des Oliviers d'où, comme "dans un verre, sombrement", par la parabole et la figure, nous avons appris tout ce que nous pouvons jamais apprendre de ce
"Événement divin lointain
Vers laquelle se déplace toute la création."
I. La patience est une leçon dont nous avons tous besoin. Nous en avons besoin dans la chaleur et l'ardeur de la jeunesse ; nous en avons besoin dans les buts les plus fermement tenus et les tempéraments plus sévères de la virilité ; nous en avons besoin pour former nos opinions et pour ordonner nos vies, pour juger nos amis, pour juger nos ennemis, pour nous juger nous-mêmes ; nous en avons besoin dans nos plans égoïstes et dans nos plans altruistes aussi. L'impatience porte de nombreux déguisements. Elle est en effet à peu près liée à plusieurs vertus ; mais les proches parents des vertus ne sont souvent pas les vertus elles-mêmes.
Pour l'un, il porte l'apparence de la franchise, qui dit ce que les autres ressentent, qui n'a ni le temps ni le souci d'adoucir la vérité saine, quoique désagréable ; pour un autre, cela semble être un esprit propre, s'irritant de ce qui devrait l'être, s'irritant de la critique officieuse, revendiquant la liberté de penser et de juger de l'homme ; pour un autre encore, il semble l'expression de l'énergie, ou du zèle, ou de l'intrépidité, poussant quand les autres hésitent, se moquant d'obstacles imaginaires, si déterminés à une grande fin qu'ils n'ont pas le temps d'examiner minutieusement les moyens.
Dans les plus petites sphères de la vie, dans les petites sociétés, dans la famille, dans l'âme individuelle, l'impatience détruit la paix, tire son bonheur de l'effort, use prématurément des cœurs qui, sans ce poison, supporteraient et feraient de grandes choses dans la service.
II. Je suggère trois points à propos desquels le Nouveau Testament nous invite particulièrement à relier la leçon de patience avec les pensées du Second Avènement : (1) Juger. "Ne jugez rien avant le temps, jusqu'à ce que le Seigneur vienne." « Que votre modération » (votre équité, votre grandeur, votre douceur de juger) « soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est à portée de main ». Notre Seigneur le dit en un mot, non comme un conseil de perfection, non pas comme ce que nous pouvons réellement faire dans tous les cas, mais comme un but, un idéal, un avertissement : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés.
" Nous devons faire la part des choses, regarder toujours du meilleur côté, espérer tout, croire tout. " Il a remis tout jugement au Fils, parce qu'il est le Fils de l'homme. " (2) Porter. Pensez combien de fois dans dans les épîtres, nous entendons les mots « patience », « endurance », et presque toujours dans le contexte, en parole ou en pensée, est le souvenir de cette limite, cette grande espérance, dans laquelle les hommes peuvent tenir ferme.
Nos épreuves sont très diverses ; ils varient avec nos années, nos circonstances, notre tempérament. « Le cœur connaît sa propre amertume », mais le grand édulcorant pour tous peut être la pensée que Dieu le sait aussi ; qu'il nous discipline pour le jour où il viendra « restaurer toutes choses », « panser les cœurs brisés », où « toute douleur et tout soupir s'enfuiront ». (3) En attente. " O attends les loisirs du Seigneur ", chante le Psalmiste ; "le patient qui attend le Christ", est le dernier mot de saint Paul aux Thessaloniciens. Tous deux savaient que pour les cœurs anxieux et avides, c'était l'une des leçons les plus dures ; mais la paix ne peut être obtenue que si elle est apprise, ni la vraie force.
EC Wickham, Wellington College Sermons, p. 278.
Références : Jaques 5:7 ; Jaques 5:8 . Spurgeon, Sermons, vol. xvii., n° 1025 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. je., p. 308 ; Ibid., vol. xiv., p. 88 ; EH Palmer, Ibid., p. 269. Jaques 5:7 ; Jaques 5:11 .
Homiliste, 2e série, vol. je., p. 86. Jaques 5:11 . Spurgeon, Sermons, vol. xxxi., n° 1845 ; TB Brown, Christian World Pulpit, vol. v., p. 376 ; Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 269 ; vol. iii., p. 287, 326.