Commentaire de la Bible du sermon
Jean 1:35-42
Les premiers disciples.
I. Nous voyons ici les tout premiers débuts de l'Église chrétienne. Avec quel intérêt respectueux pouvons-nous considérer ce simple récit du début de ce grand royaume qui a fait sentir son influence à tous les autres. Elle a affecté la stabilité des empires, renversé les vieilles idolâtries, fait exploser les philosophies et, malgré l'opposition, s'est déjà étendue à une ampleur presque mondiale. Et cela commence ici par la tranquillité divine qui est caractéristique des œuvres les plus puissantes de Dieu. Nous n'avons ici aucun roi visible, aucun prophète ravi, aucun scribe même à consigner au moment de l'événement. Le seul rouleau est le cœur du simple, le seul écrivain l'Esprit invisible de Dieu.
II. Nous voyons non seulement le début de l'Église, mais aussi le début des premiers mouvements de religion personnelle. Comment la vie spirituelle commence-t-elle dans le cœur individuel ? Cela commence quand la personne vient à Christ. Les disciples sont tous venus ; ils ont tous été reçus ; et dans cette réception personnelle leur vie supérieure a commencé.
III. Nous avons ici la méthode divine d'étendre la religion et de multiplier le nombre des disciples. Il y a ici un bel exemple de la loi de l'influence personnelle. Tout le passage est plein de découvertes du Christ et des disciples. Il semble que ce soit dans un but direct que nous avons cette minute mention de la découverte d'un disciple par un autre, de celui qui n'a pas encore été avec Jésus par celui qui l'a fait.
C'est comme si le Saint-Esprit mettait en évidence devant nous, au tout début de la dispensation chrétienne, l'une des grandes lois par lesquelles toute l'économie doit être reconstituée avec une vie nouvelle et étendue à des limites encore plus larges. Certes, ce n'est pas la seule loi de croissance : le royaume doit s'étendre de plusieurs manières en écrivant, en prêchant, en vivant tranquillement, en souffrant ; mais à travers tout cela, on découvrira, si nous examinons de près, que l'élément personnel de la religion imprègne et vit. Tout ce que l'on possède ou atteint dans les choses spirituelles, il est tenu, par la loi même de la vie qu'il a reçue, d'essayer de le communiquer à d'autres qui ne ressentent pas et ne possèdent pas comme lui.
A. Raleigh, De l'aube au jour parfait, p. 250.
Références : Jean 1:35 ; Jean 1:36 . Clergyman's Magazine, vol. vi., p. 360. Jean 1:35 . Ibid., vol. je., p. 281. Jean 1:35-41. Ibid., vol. vii., p. 275. Homiliste, 3e série, vol. vii., p. 22. Jean 1:36. Spurgeon, Sermons, vol. XVIII., n° 1060.