Commentaire de la Bible du sermon
Jean 11:25
Ce nom divin est pour nous un gage de beaucoup de joies ; mais principalement de trois dons divins.
I. La première est une parfaite nouveauté de corps et d'âme. C'est une pensée d'émerveillement presque au-delà de la conception ou de la croyance. La mort et les précurseurs de la mort ont une emprise si rapide sur le corps ; le péché et les sols du péché pénètrent si profondément dans l'âme, que la pensée d'être un jour sans mort et sans péché semble être un rêve. Les gens croient, en effet, qu'ils ressusciteront, non pas désincarnés, mais revêtus d'une forme corporelle ; mais réalisent-ils qu'ils ressusciteront avec leur propre corps, dans leur chair même, guéris et immortels ? Et pourtant cela nous est promis.
Ce corps même sera immortel et glorieux comme le corps de sa gloire quand il ressuscitera des morts. Et donc, aussi, de l'âme. Il sera encore plus glorieux que le corps, de même que l'Esprit est au-dessus de la chair. Être nous-mêmes le sujet de ce miracle d'amour et de puissance, être personnellement et intérieurement restaurés à une perfection sans péché et élevé à la gloire d'une vie sans fin, comme si la mort et le péché n'étaient jamais entrés, ou que nous n'étions jamais tombés, fait partie des ces choses que nous ne croyons presque pas pour la joie. C'est le premier don divin qui nous est promis par la résurrection de notre Seigneur.
II. Un autre don qui nous est également promis est la restauration parfaite de tous ses frères dans son royaume. Nous serons avec Lui. Nous le verrons tel qu'il est ; Il nous verra tels que nous sommes ; Lui dans la parfaite similitude de Sa personne ; nous dans le nôtre. Et ceux qui l'ont connu après qu'il est ressuscité des morts, et se sont connus pendant qu'ils étaient assis devant lui dans l'étonnement le matin à la mer de Tibériade, ne se connaîtront-ils pas à la lumière de son royaume céleste ? cœurs ternes, et lents à croire ce qu'Il a Lui-même dit ! « Dieu n'est pas le Dieu des morts », des esprits sans nom, obscurcis, oblitérés, des natures impersonnelles, des êtres dépouillés de leur identité, gâtés de leur conscience, des yeux aveuglés ou des aspects entachés. La loi de la reconnaissance parfaite est indissociable de la loi de l'identité personnelle.
III. Et enfin, ce titre nous promet un royaume immortel. « Il reste un repos pour le peuple de Dieu. Quand le bonheur de cette vie s'enflamme, qui peut le rallumer ? La joie d'aujourd'hui coule avec le soleil et on se souvient avec tristesse demain. Toutes choses sont éphémères et passagères ; pour les voir, il faut regarder derrière nous. De vieux amis, de vieilles maisons, de vieux repaires, de vieux visages, des jours radieux et de doux souvenirs, tout est parti.
Tel est le meilleur que l'ancienne création ait pour l'homme. Mais le royaume de la résurrection est devant nous, tout nouveau, tout durable, tout divin ; sa félicité n'a pas d'avenir, pas de nuages à l'horizon, pas de décoloration, pas d'instabilité. Tout ce que nous sommes, par la puissance de Dieu, nous le serons, sans lassitude ni changement ni lassitude pour toujours.
SE Manning, Sermons, vol. iv., p. 342.
Nous apprenons du texte
I. Que cette vie et la vie à venir ne sont pas deux, mais une seule et même vie. La mort n'est pas la fin de l'un, et la résurrection le début d'un autre, mais à travers tout court une vie impérissable. Une rivière qui s'enfonce dans la terre est enterrée pendant un certain temps, puis jaillit plus puissamment et en une marée plus pleine, n'est pas deux, mais un seul ruisseau continu. La lumière d'aujourd'hui et la lumière de demain ne sont pas deux, mais une seule splendeur vivante.
La lumière d'aujourd'hui ne s'éteint pas au coucher du soleil et ne se rallume pas au lever du soleil de demain, mais est toujours une, toujours large et lumineuse aux yeux de Dieu et des saints anges. Donc avec la vie et la mort. La vie de l'âme est immortelle, image de la propre éternité de Dieu. Il vit dans le sommeil ; il survit à travers la mort ; il vit encore plus abondamment et avec une énergie plus pleine et plus puissante. Lorsque nous nous débarrassons de notre chair de péché, nous commençons à vivre véritablement. L'unique vie sans fin de l'âme jaillit de sa retenue et passe à un monde plus vaste et plus proche.
II. Une autre grande loi révélée ici est que, comme nous mourons, nous ressusciterons ; comme il n'y a pas de nouveau départ de notre vie, il n'y a pas de nouveau départ de notre caractère. Le ruisseau qui s'enfouit trouble et trouble s'élèvera trouble et immonde. Les eaux claires et brillantes qui pénètrent dans la terre en ressortiront claires et brillantes.
III. Nous apprenons en outre que la résurrection rendra chacun parfait dans son propre caractère. Notre caractère est notre volonté ; pour ce que nous allons nous sommes. Notre volonté contient toute notre intention; il résume notre nature spirituelle. Or cette tendance est ici imparfaite ; mais il y sera accompli. L'âme pécheresse qui a été ici réprimée par un échec extérieur, y éclatera dans une intensité étirée à l'extrême par le désespoir.
De même que les lumières, lorsqu'elles passent dans une atmosphère semblable au feu, éclatent en un volume de flammes, ainsi l'âme, chargée de péché, sortant dans la demeure de l'angoisse, éclatera dans la pleine mesure de sa méchanceté spirituelle. De même avec les fidèles ; ce qu'ils se sont efforcés d'être, ils le seront. Que ceci, alors, nous enseigne deux grandes vérités de la pratique. (1) Combien dangereux est le moindre péché que nous commettons. Chaque acte confirme une vieille tendance ou en développe une nouvelle. (2) Combien précieux est chaque moyen de grâce comme marche dans l'escalier céleste.
SE Manning, Sermons, vol. iv., p. 356.
Dans ces paroles le Christ nous dit : il y a en moi une vie qui, en mourant, s'élève à sa perfection ; et c'est pourquoi la mort n'est plus la mort, mais la résurrection à la plénitude de la vie. C'est vrai de trois manières.
I. Notre vie en Christ est un combat ; à travers la mort, il s'élève à une victoire.
II. Notre vie en Christ est une espérance ; par la mort, il s'élève jusqu'à sa consommation.
III. Notre vie en Christ est une communion spirituelle ; par la mort, il devient parfait et éternel.
EL Hull, Sermons, vol. je., p. 1.