Jean 14:15

Le chrétien le temple de Dieu

I. C'est la misère du péché, qu'il amène ce qui est si impie, si proche, dans la Présence du Très Saint. Le péché commence dans la pensée, pourtant la pensée vient de l'âme, et dans l'âme habite Dieu le Saint-Esprit. La pensée va jusqu'au consentement de la volonté. Aucun péché mortel n'est commis, mais l'âme l'a d'abord voulu ; il l'a voulu en la présence même de Dieu ; pas loin, pas sous le ciel, pas seulement sous son saint œil, mais là où il est venu nous sanctifier ; où par la voix de notre conscience, il nous suppliait ; où, si nous nous accrochons au péché, nous devons d'abord étouffer notre conscience, c'est-à-dire étouffer sa voix, voire le rejeter.

Pourtant, quelque corrompue, souillée, souillée par le péché qu'une âme puisse être, Il n'a pas quitté cette âme, qui peut encore détester ses propres souillures, Son amour n'a pas encore abandonné l'âme qui peut encore haïr ce qu'elle a été, et aspire à aime Celui qu'elle n'aurait pas eu à régner sur elle. Oui, Il va encore attiser cette étincelle restante dans une flamme qui allumera l'âme entière.

II. Si grand que soit le don de Dieu, l'âme qui peut le contenir ne peut pas non plus contenir le monde. L'âme peut contenir Dieu qui est infini, car Il a dit : « J'habiterai en eux et j'y marcherai. Le monde entier ne peut pas remplir l'âme, car elle ne peut être remplie que par Dieu. S'il avait tous les royaumes de la terre et leur gloire, il aurait toujours envie ; car ce sont de la cendre et non du pain, de la terre et non son Dieu.

Car bien que tout le monde ne puisse le remplir et qu'il puisse contenir Dieu, il ne peut contenir le monde et Dieu, car Dieu est un Dieu jaloux. Lui, la source infinie de l'amour, doit être aimé de tout son amour. Il nous donnerait tout ce qu'il est. Il nous demande en retour le néant que nous sommes. Cherche donc à gagner de plus en plus ton âme de tout ce qui n'est pas Dieu. Cherche comme tu peux à lui gagner les âmes de tes frères que Christ a fait siennes. Engage-toi quotidiennement à Dieu, pour te garder comme son propre sanctuaire.

EB Pusey, Sermons de l'Avent à la Pentecôte, p. 342.

Références : Jean 14:15 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. vii., p. 275 ; W. Roberts, Ibid., vol. ix., p. 332 ; D. Bagot, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xiv., p. 73. Jn 14:15-21. AB Bruce, La formation des douze, p. 388. Jean 14:15 .

Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 270. Jean 14:16 . Spurgeon, Sermons, vol. xviii., n° 1074 ; E. Cooper, Sermons pratiques, p. 230 ; J. Armstrong, Sermons paroissiaux, p. 272 ; C. Stanford, The Evening of our Lord's Ministry, p. 93 ; J. Vaughan, Cinquante Sermons, 9e série, p. 107 ; W. Hutchings, La personne et l'œuvre du Saint-Esprit, p. 78.

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