Jean 15:2

Bon travail

I. Tout ce que Christ a fait sur la terre, a dit et a souffert, et tout ce qu'il est maintenant dans le ciel, et tout ce qu'il dit dans le ciel, et tout ce pour quoi il a désigné et institué son Église, est d'établir et de manifester la vérité. La vérité nous est communiquée pour qu'elle engendre la foi, et la foi nous est donnée pour que nous trouvions la paix ; et nous avons la paix pour jouir de la douceur de la communion avec Dieu ; et nous avons la douceur de la communion avec Dieu pour prendre racine et grandir dans le fruit de la sainteté. La chose juste après la gloire de Dieu, et juste après, c'est la sainteté, parce que la sainteté est l'image de Dieu.

II. Qu'est-ce qu'un fruit ? Analysons-le. Nous étions tous autrefois pauvres, impuissants, sans vie, des branches mortes. Nous ne pouvions pas nous élever. Dieu nous a enlevés de la vigne et nous a unis à Jésus-Christ. Le fruit dépend de la profondeur de la greffe. Si vous êtes vraiment une greffe, alors un esprit, une influence sûre et un principe fortifiant, vivifiant et propagateur a coulé et coule toujours du Père à travers le Fils dans votre cœur, tout comme la sève de la racine à travers le tige dans les petites branches.

Si ce processus secret se poursuit, des fruits se forment toujours sur vous. La sève doit couler quand vient le printemps ; la grâce doit couler en sa saison, et quand la sève coule, elle doit se déposer et le dépôt doit devenir du fruit, et ainsi la grâce doit se transformer en bonnes œuvres.

III. Dieu aura, et Dieu doit avoir, la fidélité dans la vie, la sainteté personnelle, et cette sainteté qui va s'étendre dans le monde. Non, Dieu ne regardera rien où Il ne voit pas, ce qu'Il a vu en Eden, Son propre reflet. Par conséquent, dans toute cette vie présente, vous n'avez pas encore la clé pour lire les mystères de la vie si vous ne considérez pas la vie comme la probation, la discipline et l'école d'un autre état.

C'est Dieu qui approfondit les traits de la ressemblance de ses enfants avec lui-même. Et quand dans un autre monde nous regarderons en arrière toutes les souffrances de cet état inférieur, et apprendrons à relier le grand processus préparatoire qui a été effectué ici, avec cet être supérieur où les vrais fruits de la gloire se répandront toujours sur le champs d'immensité; nous comprendrons mieux que nous ne pouvons le lire ici ce que notre Seigneur veut dire dans les paroles de ce texte.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 1874, p. 211.

I. L'application principale et directe d'un tel est bien sûr aux chrétiens individuels, à qui en effet il a été parlé. Le sarment porte du fruit grâce à la sève saine et généreuse qui y coule de la vigne. Sans union avec la vigne, ce n'était pas du tout un sarment vivant ; sans que cette sève fécondante ne coule, et coule correctement, dans une mesure appropriée à travers elle, elle ne pourrait porter aucun fruit. Mais, comme dans les opérations d'élevage, la sève a besoin d'être dirigée, la branche doit être dressée et taillée, et empêchée de se promener dans une exubérance infructueuse.

Il en est de même de l'élevage spirituel de Dieu. Les branches fructifères du Christ sont susceptibles de devenir exubérantes et non rentables pour couvrir un vaste espace sans un rendement correspondant pour l'usage du Maître. Toutes les afflictions des croyants ne sont que le couteau du grand Mari, la purge afin qu'ils puissent porter plus de fruit.

II. La même parabole qui décrit les individus, décrit les nations. Si les croyants chrétiens sont les plus petites branches de la grande vigne, chacune en Christ et Christ en elles, les plus grandes branches de la vigne peuvent nous figurer, nations chrétiennes, y compris les familles, car elles comprennent des individus, mais existant et portant du fruit par le même puissance et dans les mêmes conditions. Et le Mari céleste nous purifie afin que nous puissions porter plus de fruit.

Soyons donc vigilants ; pas imprudent, mais comprenant quelle est la volonté du Seigneur ; pas surpris ni abattu parce que nous recevons le mal de sa main aussi bien que le bien, mais examinant nos fruits, et demandant ce que l'homme céleste attend de nous, et n'épargnant ni nous-mêmes ni notre substance, mais diligents dans la recherche de sa grâce, afin que nous puissions montrer nous souvenons de ses grandes miséricordes et accomplissons la fin de son châtiment.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. ii., p. 247.

Références : Jean 15:2 . Spurgeon, Sermons, vol. xiii., n° 774 ; J. Armstrong, Sermons paroissiaux, p. 293 ; Mgr Maclagan, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. iv., p. 41.

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