Commentaire de la Bible du sermon
Jean 18:37-38
Considérez le devoir d'être « vrai et juste dans toutes nos relations »,
I. Comme particulièrement un devoir envers nos voisins. L'ensemble de la société repose sur la confiance mutuelle. Les fripons semblent parfois prospérer dans le monde ; mais ce n'est que parce qu'ils sont censés être honnêtes, et qu'en somme nous sommes obligés de nous fier l'un à l'autre comme honnêtes. Si la croyance en la véracité et l'honnêteté comme caractéristiques générales de l'humanité étaient entièrement supprimées, la terre serait à peine habitable ; les liens de la société seraient brisés.
Il n'y a donc peut-être pas de devoir envers notre prochain qu'il soit plus important d'imposer que celui-ci, et d'autant plus que c'est un des manquements dont les lois humaines ne peuvent souvent prendre connaissance.
II. L'une des manières dont nous devons veiller à être vrais et justes est d'estimer avec libéralité, équité et dans un esprit chrétien la conduite de notre prochain. Il ne s'agit pas seulement de supposer que les gens agissent toujours pour de mauvais motifs, sauf quand nous pouvons prouver le contraire. La charité chrétienne espère tout ; et, quoique la charité chrétienne soit par conséquent souvent trompée dans ce monde méchant, il vaut toujours mieux se tromper que de ne pas espérer le meilleur.
Si nous sommes bien pénétrés par l'esprit de la religion du Christ, il se manifestera ainsi ; c'est en descendant aux affaires de la vie commune, en sanctifiant nos actions les plus petites et les plus simples, que la religion du Christ montre vraiment sa puissance, et qu'il est prouvé que nous sommes de nouvelles créatures que les choses anciennes sont passées, et toutes choses devenir nouveau.
Bishop Harvey Goodwin, Parish Sermons, 4e série, p. 287.
Références : Jean 18:38 . Spurgeon, Sermons, vol. xxviii., n° 1644 ; Évêque Lightfoot, Christian World Pulpit, vol. vii., p. 337 ; Trois cents contours sur le Nouveau Testament, p. 99 ; E. Thring, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. x., p. 577 ; R. Winterbotham, Sermons et expositions, p. 290.