Commentaire de la Bible du sermon
Jean 20:15-23
A côté de l'absence de tout avis de la mère de notre Seigneur, peu de choses sont plus remarquables dans le récit de la période après la résurrection, que le silence concernant Jean.
I. Jean est né amoureux du repos, de la retraite. Laissé à lui-même, il n'aurait jamais été un homme aventureux ou ambitieux. Mais ne confondons pas la douceur indulgente de Jean avec cet esprit de complaisance facile qui évite toute contestation, parce qu'il ne sent pas qu'il y a quelque chose qui vaille la peine d'être combattu. Sous l'extérieur calme et doux de John se cache une force cachée. Dans la lutte moyenne et vulgaire des passions mesquines et terrestres, Jean aurait pu céder là où Pierre aurait tenu bon.
Mais dans des scènes plus excitantes, sous des épreuves plus redoutables, John aurait tenu bon là où Peter aurait pu céder. Et il y avait de la chaleur latente ainsi que de la force latente chez Jean. Alors que l'éclair se cache au milieu des gouttes chaudes et douces de la douche d'été, la force d'un zèle amoureux se cachait dans son esprit doux.
II. Ne confondons pas non plus la simplicité de Jean avec la superficialité. Si ce sont les cœurs purs qui voient Dieu, celui de Jean était l'œil pour voir plus loin dans la plus haute de toutes les régions que celui de n'importe lequel de ses semblables. Si c'est celui qui aime qui connaît Dieu, la connaissance de Dieu de Jean doit avoir été inégalée. Il y avait d'ailleurs sous cette surface calme que l'esprit du disciple bien-aimé déployait à l'œil commun de l'observation des profondeurs profondes et glorieuses.
L'écrivain de l'Évangile et de l'Épître est aussi l'écrivain de l'Apocalypse ; et si le Saint-Esprit a choisi le véhicule humain le mieux adapté pour recevoir et transmettre les communications divines, alors à saint Jean nous devons attribuer non seulement l'amour pur et profond d'un cœur doux, mais la vision et la faculté de deviner la haute puissance imaginative . C'était la grâce omniprésente de Dieu qui a amené Pierre et Jean dans une union si proche, et à tous les deux si bénéfique la douceur de Jean s'appuyant sur la force de Pierre ; Le zèle fervent de Peter châtié par l'amour pur et calme de John.
Dans la glorieuse compagnie des Apôtres, ils brillaient ensemble comme une étoile double, dans la lumière complémentaire de laquelle, l'amour et le zèle, le travail et le repos, l'action et la contemplation, le serviteur qui travaille et la vierge qui attend, sont amenés dans une belle harmonie.
W. Hanna, Les quarante jours, p. 126.
Références : Jean 20:16 . Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 305 ; vol. vii., p. 56, 235 ; G. Brooks, Cinq cents contours, p. 389 ; Chaire du monde chrétien, vol. vii., p. 350 ; RH Newton, Ibid., vol. xxviii., p. 378.