Commentaire de la Bible du sermon
Jean 21:12
I. La reconnaissance. Trois choses y ont contribué. (1) L'amour. Qui, à part Un, s'occupe tellement de Ses rachetés ? (2) La sagesse. Qui, sinon Un, pourrait savoir ou même oser conseiller sur une affaire en apparence si désinvolte et si fortuite ? (3) La force. Les poissons n'étaient pas là jusqu'à ce que Christ parle. Lui, le Seigneur de la création, les a amenés au filet.
II. Le divertissement. La reconnaissance a réuni l'hôte et les invités. Ainsi, à sa table, le Christ lui-même est spirituellement présent pour recevoir, ainsi que pour communiquer, cette joie la plus élevée, qui est l'échange de sentiments conscients et d'amour confiant ; prendre part à nous, comme nous de lui, il nous rend aptes à lui faire plaisir, il apporte le poisson à notre filet, il prépare aussi le feu et le pain, que nous devons trouver prêts pour nous sur le rivage.
III. Le sentiment. "Aucun des disciples n'a osé lui demander, qui es-tu? sachant que c'était le Seigneur." Pourquoi devraient-ils demander, s'ils savaient ? Un tel interrogatoire aurait été intrusif, aurait été familier, aurait été impertinent. Ils doivent attendre qu'Il parle maintenant. Ainsi, le sentiment qui règne autour de la table du Christ devrait être un sentiment de révérence prédominant.
IV. La conversation. Apprenons de l'exemple de Christ sur quoi communier avec Jésus. (1) Qui ne commencera pas par ses péchés ? Qui peut douter que les trois démentis de Pierre aient été au premier plan de son cœur lors de ce repas ? (2) Demandez au Seigneur, en gage de Son pardon, de vous rendre votre travail perdu pour Lui. Demandez-lui de vous laisser au moins être son mercenaire. (3) À cette table, vous ne pouvez pas vous empêcher de prévoir votre avenir.
Les ombres de l'au-delà, voire de l'au-delà de cette vie, se projettent sur votre chemin. Ils l'ont fait sur Peter. Parlez au Christ de votre avenir, de votre vie, de votre fin. Dites ce que vous craignez ; laissez-le en converser avec vous à sa propre table, et vous trouverez sa pire douleur guérie, quand il vous dira en tout, à travers tout, malgré tout : « Suivez-moi ». (4) Pierre, enfin, avait une pensée pour les autres.
Il avait un ami, un ami cher, cher aussi à Jésus-Christ. Demandez cette nuit aussi concernant votre ami. Il peut vous proposer de ne pas demander. Il peut vous demander de laisser entre ses mains l'avenir de votre ami comme le vôtre, mais il ne vous réprimandera pas pour avoir demandé. De tels sujets conviennent à la communion de l'âme avec sa bien-aimée.
CJ Vaughan, Christian World Pulpit, vol. je., p. 33.
Références : Jean 21:12 . Spurgeon, Sermons, vol. xi., n° 633 ; Spurgeon, Matin par Matin, p. 290 ; W. Morison, Ibid., vol. VIII., p. 168 ; Homiletic Magazine, vol. xi., p. 365.