Commentaire de la Bible du sermon
Jean 3:8
Les Fruits de l'Esprit.
I. Des mots tels que ceux du texte doivent sonner comme des rêves à ces philosophes analytiques, qui ne permettent rien dans l'homme au-dessous de la sphère de la conscience actuelle ou possible ; qui ont disséqué l'esprit humain jusqu'à ce qu'ils n'y trouvent aucune volonté personnelle, aucun moi spirituel indestructible, mais un caractère qui n'est que le résultat net d'innombrables états de conscience ; qui soutiennent que les actions extérieures de l'homme, ainsi que ses instincts les plus intimes, sont tous le résultat soit de calculs de profit et de perte, de plaisir, de douleur, soit d'émotions, qu'elles soient héréditaires ou acquises.
Ignorant la distinction profonde et ancienne que personne n'a jamais faite aussi clairement que saint Paul entre la chair et l'esprit, ils soutiennent que l'homme est chair et ne peut être rien de plus ; que chaque personne n'est pas vraiment une personne, mais est la conséquence de son cerveau et de ses nerfs, et s'étant ainsi, par analyse logique, débarrassée de l'esprit de l'homme, de sa raison et de sa conscience tout à fait honnêtement et systématiquement ne voit pas la nécessité, non possibilité de, un Esprit de Dieu, pour ennoblir et permettre l'esprit humain.
II. Mais saint Paul dit, et nous disons, que, écrasé sous cette nature animale, il y a dans l'homme un esprit ; nous disons qu'au-dessous de toute sa conscience il y a un élément plus noble, une étincelle divine, ou du moins un combustible divin, qui doit être allumé en vie par l'Esprit divin, l'Esprit de Dieu. Et nous disons que, à mesure que cet Esprit de Dieu enflamme l'esprit de l'homme, il commence à agir d'une manière dont il ne peut donner aucune raison logique ; que par instinct, et sans calcul de profit ou de perte, de plaisir ou de douleur, il se met à agir selon ce qu'il appelle devoir, honneur, amour, abnégation.
Et nous disons, d'ailleurs, que ceux qui nient cela, et rêvent d'une morale et d'une civilisation sans l'Esprit de Dieu, jettent inconsciemment l'échelle par laquelle ils sont eux-mêmes montés, et scient le rameau même auquel ils s'accrochent.
C. Kingsley, Westminster Sermons, p. 67.
Essayons brièvement de retracer la portée de cette comparaison sous trois formes de l'action de l'Esprit éternel : sa création d'une littérature sacrée ; Sa direction d'une société divine; Son travail sur l'âme individuelle.
I. Comme nous tournons sans cesse les pages de la Bible, ne devons-nous pas dire : « Le vent souffle où il veut » ? La Bible est comme la Nature dans son immense, sa variété inépuisable. Comme la Nature, elle reflète tous les états d'âme supérieurs de l'âme humaine, car elle fait plus parce qu'elle nous met face à face avec l'infinité de la vie divine. Dans la Bible, le vent du ciel se soucie peu de nos anticipations ou de nos préjugés.
Il « souffle où il veut ». L'Esprit n'est pas moins présent dans les généalogies des Chroniques que dans la dernière conversation de la Cène, quoiqu'avec une différence reconnue de manière et de degré.
II. Les paroles du texte ont une application dans la vie de l'Église du Christ. On peut y retrouver des renouveaux tout au long de l'histoire. L'Esprit vivant dans l'Église a par eux attesté sa présence et sa volonté, et a rappelé une génération tiède, paralysée par l'indifférence et dégradée par l'indulgence, à l'esprit et au niveau de la foi et de l'amour chrétiens. Dans de tels mouvements, il y a souvent ce qui semble à première vue un élément de caprice.
Il est facile, lorsque nous les examinons, de dire qu'il fallait quelque chose d'autre, que ce qui a été fait aurait pu être fait mieux et plus complètement. Mais nous oublions à qui appartient l'œuvre, bien que recouverte et contrecarrée par la passion humaine, que nous pouvons critiquer. L'Esprit éternel passe, et nous pouvons seulement dire, Il respire quand Il écoute.
III. Les paroles de notre Seigneur s'appliquent tout particulièrement au caractère chrétien. Nous ne connaissons pas le but de chaque vie sainte dans les desseins de la Providence ; on ne sait pas grand-chose des profondeurs et des hauteurs d'où il tire son inspiration ; nous ne pouvons dire d'où il vient ni où il va. Nous savons seulement que celui dont c'est l'ouvrage souffle où il veut. Non pas par caprice, ou par accident, mais parce qu'il sait exactement de quelle matière chacune de ses créatures est faite, et répartit ses distinctions avec la décision infaillible d'un amour parfait et d'une justice parfaite.
HP Liddon, Oxford et Cambridge Journal, 8 juin 1876.
I. La vie spirituelle une inspiration divine. (1) La vie spirituelle est impossible sans cette inspiration. (2) Cette inspiration pénètre l'homme dans le mystère.
II. Regardez quelques-uns des résultats de la réalisation de cette vérité. (1) Cela renforcerait la virilité spirituelle. (2) Il confère de la noblesse au caractère. (3) Il donne du pouvoir à notre espérance chrétienne.
EL Hull, Sermons, 2e série, p. 63.
Références : Jean 3:8 . Spurgeon, Sermons, vol. xi., n° 630 ; Ibid., vol. xxiii., n° 1356 ; Homiliste, 3e série, vol. III., p. 260 ; D. Fraser, Métaphores des évangiles, p. 267 ; G. Moberly, Plain Sermons at Brighstone, p. 231 ; E. Johnson, Christian World Pulpit, vol. xxiv., p. 67 ; Homiletic Quarterly, vol.
je., p. 82 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 350 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. ii., p. 180 ; J. Foster, Ibid., vol. xviii., p. 356 ; Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 418 ; Expositor, 1ère série, vol. XII., p. 237 ; J. Keble, Sermons from Septuagesima to Ash Wednesday, p. 333.