Job 14:19

I. Comme « les eaux portent les pierres », elles nous enseignent une leçon de persévérance. Ils écrivent sur les rochers une parabole de patiente diligence. Il y a certaines choses qui doivent être faites d'un coup, sous l'impulsion du moment, ou l'opportunité est perdue pour toujours. Mais l'œil pour voir ce qui doit être fait, l'habileté pour viser le coup, la force pour le donner, le sang-froid et le courage d'être aussi stable et maître de soi en ce moment comme si vous aviez beaucoup de temps à épargner, tout cela peut ne viennent que par un travail lent, patient, persévérant, comme celui avec lequel « les eaux usent les pierres ».

II. Les eaux qui portent les pierres peuvent nous enseigner une parabole de la vie. Ils peuvent nous rappeler quelles petites choses peuvent, avec le temps, faire de grands dégâts. On ne trouverait pas peu de foyers dans lesquels il serait payant d'inscrire cette devise en lettres d'or, si seulement tout le monde en apprenait les leçons. Ils semblent ne manquer de rien de ce qui est nécessaire pour un foyer heureux. Qu'est-ce qui ne va pas ? Seulement cela, que personne n'a appris combien le bonheur et le malheur de la vie dépendent de petites choses.

De petites opportunités pour une action aimable, un mot aimable, un regard aimable, passent sans cesse. Et ainsi, parce que la vie est surtout faite de petites choses, le bonheur de la maison est peu à peu détruit, alors même que « les eaux usent les pierres ».

III. Le rocher usé par l'eau nous enseigne une autre parabole, une parabole de caractère. Notre caractère dépend principalement des habitudes que nous formons. Il y a de bonnes et de mauvaises habitudes. Et comment ces habitudes se développent-elles ? Petit à petit, au fur et à mesure que « les eaux usent les pierres ». La Bible parle d'un « cœur de pierre », c'est-à-dire d'un cœur endurci dans des habitudes pécheresses, dans l'incrédulité et l'oubli de Dieu. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais Dieu peut le pardonner. Les larmes de repentance ne peuvent laver un seul péché, mais le sang de Jésus-Christ purifie de tout péché.

ER Conder, Gouttes et rochers, p. 1.

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