Juges 5:23

I. Beaucoup de personnes diraient que cette malédiction n'était qu'une expression splénique d'une femme en colère contre une ville. Et pourtant, cette malédiction a été complètement exécutée. Si alors, dans la colère, Dieu condamnait une ville au châtiment, même dans ce châtiment, il y a de la miséricorde, car dans la malédiction prononcée par Deborah, il y avait un avertissement aux habitants de la ville de revenir de leur infidélité.

II. Quelle était donc la raison de la malédiction prononcée sur Meroz ? De quoi Meroz était-il coupable ? (1) L'omission d'un devoir clair et positif. Ils ne se sont pas joints à l'ennemi, mais ils ont refusé d'aider le peuple de Dieu. (2) Un péché de tiédeur et de négligence. (3) Meroz a laissé échapper une opportunité ; négligé une crise de son histoire.

III. De la conduite des habitants de Meroz, nous pouvons tirer trois grands avertissements : (1) Contre les péchés d'omission. (2) Contre le péché de tiédeur. (3) Contre le laisser échapper des opportunités.

C. Hook, Chaire contemporaine, vol. vi., p. 42.

Remarquez tout d'abord que le péché pour lequel Meroz est maudit est une pure inaction. Il y a dans toutes nos villes une grande multitude d'hommes inutiles et d'hommes parfaitement satisfaits de leur inutilité. Considérez quelques-uns des divers points que suppose l'inutilité.

I. La première source de l'inutilité des hommes de bien est la lâcheté morale. Le vice est merveilleusement commun. La peur n'est concentrée sur aucun individu, mais n'y a-t-il pas un sentiment d'environnement hostile ou méprisant qui repose comme une main effrayante sur ce qui devrait être l'expression la plus exubérante et spontanée de la vie ? Les hommes n'échappent pas à leur lâcheté en se faisant prouver que c'est une folie d'avoir peur.

Rien que la connaissance de l'amour de Dieu, prenant tellement possession d'un homme que son seul souhait et pensée dans la vie est de glorifier et de servir Dieu, peut le libérer de, car cela lui fait totalement oublier, la peur de l'homme.

II. La deuxième cause d'inutilité est la fausse humilité. L'humilité est bonne lorsqu'elle stimule, elle est mauvaise lorsqu'elle paralyse les forces actives d'un homme. Si une faiblesse consciente fait croire à un homme que cela ne fait aucune différence qu'il travaille ou non, alors son humilité est sa malédiction. Rappelez-vous : (1) que l'homme juge par la taille des choses, Dieu juge par leur adéquation ; (2) si petit que vous vous croyiez, vous êtes la taille moyenne de l'humanité morale et intellectuelle ; (3) qu'une telle humilité que la vôtre vient, si vous en prenez la racine, d'une trop grande réflexion sur vous-même, d'une trop grande perception de votre propre personnalité, et est donc étroitement apparentée à l'orgueil.

III. La troisième cause d'inutilité est l'indolence. Il n'y a qu'une seule échappatoire permanente à l'indolence et à l'auto-indulgence ; le dévouement reconnaissant et obéissant à Dieu par le Christ, qui fait de tout bon travail, de tout sacrifice de soi, un privilège et une joie au lieu d'une épreuve, puisqu'il est fait pour Lui.

Phillips Brooks, La bougie du Seigneur, p. 287.

I. Le péché de Meroz, c'est qu'il a manqué à une grande occasion, comme il n'aurait pas pu manquer s'il avait été sain de cœur. (1) Il a manqué d'abord au devoir de patriotisme. (2) Il a manqué à son devoir envers sa religion. Car la cause d'Israël contre Jabin n'était pas seulement la cause du pays ; c'était la cause de l'Église.

II. Meroz n'est jamais absent de l'histoire. "Maudissez-vous Meroz." Les mots vivent encore. Ne peuvent-ils pas être entendus dans l'âme lorsqu'un homme a consciemment refusé ce que la conscience a reconnu comme un simple devoir ? Un rejet délibéré du devoir ne peut que détruire, ou du moins altérer très sérieusement, la clarté de notre vision mentale.

HP Liddon, University Sermons, 2e série, p. 264.

Références : Juges 5:23 . W. Baird, La sanctification de notre vie commune, p. 70 ; Clergyman's Magazine, vol. VIII., p. 289 ; Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 335.

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