Commentaire de la Bible du sermon
Juges 5:7-8
I. Peut-être l'idée générale d'un village dans la Bible était-elle un groupe de huttes ou de maisons sans murs, sans synagogue ; mais nous pouvons être sûrs que dans la plupart de ces endroits, bien que le prêtre et le bâtiment n'y fussent pas, il y avait un service divin, la connaissance de Dieu et l'invocation de son nom. Une atmosphère religieuse investit les villages de la Bible ; la vie humaine partout est obligée de lever les yeux, sauvée de regarder en bas, de considérer la vie comme un destin désespéré et écrasant ; la vie du villageois est sous le charme de l'injustice, de l'oppression et de la fraude, par les principes divins prenant forme dans les lois et les actes.
Dieu s'est révélé d'abord aux villages et aux villageois. Les patriarches étaient des villageois ; les grandes pensées des hommes qui de temps à autre soulevaient la nation naissaient dans les villages, et les premières notes de l'Incarnation résonnaient dans la plaine aux oreilles des villageois.
II. Presque toutes les plus belles images des Écritures hébraïques se regroupent autour du paysage de la vie du village ; la terre était pleine d'images, sur lesquelles la foi était invitée à méditer.
III. Les villages de la Bible illustrent cette leçon, que la richesse nationale n'est pas dans la conception divine la fin et le but principaux d'une nation. Dans les dénonciations prononcées contre l'Égypte, Tyr et Babylone, nous apprenons combien grande est, selon le jugement de Dieu, la différence entre une terre riche et une terre heureuse.
E. Paxton Hood, Lanterne du prédicateur, vol. III., p. 31.
Références : Juges 5:11 . Spurgeon, Sermons, vol. xiii., n° 763. Juges 5:12 . Ibid., vol. vi., n° 340. Juges 5:16 . Parker, vol. vi., p. 164 ; Homiletic Quarterly, vol. iv., p. 133. Juges 5:20 . Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 352 ; EJ Hardy, Faint yet Pursuing, p. 85.