Commentaire de la Bible du sermon
Luc 1:46-47
L'âme se réjouissant en Dieu.
Ces mots expriment :
I. La satisfaction qu'éprouve la raison de l'homme au contact de Dieu. Dieu satisfait certaines des aspirations les plus profondes de notre nature intellectuelle. Par exemple, tous les hommes et toutes les femmes qui pensent, désirent, s'ils le peuvent, rapporter les divers faits et objets qui les rencontrent lorsqu'ils regardent d'eux-mêmes sur la vie à un principe commun, à une loi universelle, en vertu de laquelle chacun peut être mis à sa place, une loi qui harmonisera tout, expliquera tout, ajustera ce qui semble en désaccord, interprétera ce qui semble être irrégulier, par la lumière déversée sur tout depuis une unité supérieure.
Dieu, l'Auteur suprême et la Fin de toute existence, satisfait la demande intellectuelle de l'âme humaine, qui ne peut être satisfaite que par Dieu. Dieu fournit à l'âme le secret de l'unité de toute existence ; et l'homme, dans la joie de cette satisfaction profonde offerte à sa raison, s'écrie : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur.
II. Mais les mots expriment aussi la satisfaction que Dieu donne à une autre partie de notre être spirituel les affections sur les émotions. Parmi ceux-ci, regardez : (1) l'émotion de la crainte. Pourquoi sommes-nous, hommes, attirés, nous savons à peine comment ni pourquoi, vers ce qui est sublime ou magnifique ? Une détermination sévère, une grande vigueur de volonté, ont un attrait pour la majorité des hommes. La plupart d'entre nous sont irrésistiblement attirés vers ce qui est plus haut, plus grand, plus fort que nous-mêmes.
C'est ce principe qui a conduit les nations païennes de l'antiquité à rendre des honneurs divins à des hommes qu'elles considéraient comme extrêmement éminents ; mais en réalité cet enthousiasme pour la grandeur ne peut être satisfait qu'en Celui qui seul est grand grand en lui-même, et non par le legs d'un autre. (2) Nous ressentons tous, à des degrés divers, l'amour de la beauté. C'est Lui, dépendez-en, c'est Lui dont la présence nous pénètre par tous les pores de notre être qui sont vivants au sens de la beauté dans le monde de la nature et le monde de la pensée.
(3) Dieu satisfait notre affection filiale. Lorsque nous l'avons trouvé le parent qui unit l'autorité d'un père à la tendresse d'une mère, il est naturel de s'exclamer : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur.
III. Notez une troisième satisfaction que Dieu accorde à notre nature spirituelle. Il soutient et justifie la conscience. Il donne à la conscience base, fermeté, consistance. Il soulage ses angoisses ; Il réconcilie par une révélation plus complète ses interrogations sur lui-même. La conscience chante sans cesse devant la Croix qu'elle magnifie le Seigneur et qu'elle se réjouit en Dieu son Sauveur.
HP Liddon, Penny Pulpit, n° 671.