Commentaire de la Bible du sermon
Luc 10:41,42
La bonne part de Marie.
I. Il semblerait d'après cet incident, de la propre autorité de notre Sauveur, qu'il y a deux manières de le servir par des affaires actives et par une adoration tranquille. Pas comme si Ses paroles impliquaient que tous les chrétiens n'étaient appelés qu'à l'adoration religieuse, ou à rien d'autre qu'à un emploi actif. Pourtant, après tout, il y a deux classes de chrétiens : ceux qui ressemblent à Marthe et ceux qui ressemblent à Marie ; et tous deux le glorifient dans leur propre lignée, soit de travail, soit de tranquillité, dans l'un ou l'autre cas se révélant n'être pas les leurs, mais achetés à un prix, déterminés à obéir, et constants à obéir à sa volonté.
S'ils travaillent, c'est pour lui ; et s'ils adorent, c'est encore par amour pour lui. Et de plus, ces deux classes de disciples ne choisissent pas pour elles-mêmes leur service, mais se l'attribuent par Lui. La nécessité de gagner sa vie, les appels d'une famille, les devoirs de la station et du bureau, ce sont les signes de Dieu, traçant le chemin de Marthe pour le plus grand nombre. Remarquez donc qui peut être considéré comme appelé à la portion la plus favorisée de Marie.
(1) Les anciens, comme c'est matériel, dont la saison des affaires est passée, et qui semblent ainsi être rappelés à servir Dieu par la prière et la contemplation. (2) Ceux qui servent à l'autel sont inclus dans la portion de Marie. (3) Les enfants participent à certains égards à la portion de Marie. Jusqu'à ce qu'ils aillent dans le monde, que ce soit dans ses métiers ou ses professions, leur temps scolaire devrait être en quelque sorte une contemplation de leur Seigneur et Sauveur.
(4) On nous dit sur l'autorité de saint Paul, que la part de Marie est attribuée plus ou moins aux célibataires. (5) Dans la portion de Marie sont incluses les âmes de ceux qui ont vécu et sont morts dans la foi et la crainte du Christ.
II. La portion de Mary est la meilleure des deux. La portion de Marthe était pleine de pièges, comme étant celle d'un travail mondain, mais Marie ne pouvait pas facilement se tromper dans la sienne ; nous pouvons être occupés dans le mauvais sens, nous ne pouvons pas facilement l'adorer que dans le droit. Servir Dieu dans la prière et la louange continuellement, quand nous pouvons le faire de manière cohérente avec d'autres devoirs, est la poursuite de la seule chose nécessaire, et avec insistance cette bonne chose qui ne doit pas nous être enlevée.
JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. III., p. 318.
La seule chose nécessaire.
Ces mots impliquent que pour constituer le bonheur humain, deux choses sont essentielles.
I. Qu'il doit y avoir un intérêt prédominant dans la vie, pas une multiplicité d'intérêts, balançant l'esprit tour à tour. « Tu es prudent et préoccupé par beaucoup de choses ; mais une chose est nécessaire. »
II. Que cet intérêt prédominant ne doit pas être de nature passagère, doit se rapporter non au temps, mais à l'éternité ; "Marie a choisi cette bonne part, qui ne lui sera pas enlevée."
EM Goulburn, Sermons dans l'église paroissiale de Holywell, p. 291.
Références : Luc 10:41 . HJ Wilmot-Buxton, Sermonettes du dimanche pendant un an, p. 101. Luc 10:41 ; Luc 10:42 . MR Vincent, Dieu et le pain, p. 39 ; TJ Crawford, La prédication de la croix, p.
255 ; Le mensuel du prédicateur, vol. III., p. 350 ; C. Girdlestone, Vingt sermons paroissiaux, 3e série, p. 85 ; W. Gresley, Sermons pratiques, p. 341 ; RDB Rawnsley, Village Sermons, 2e série, p. 196. Luc 10:42 . A. Blomfield, Sermons in Town and Country, p. 324 ; G. Calthrop, Paroles à mes amis, p.
61 ; S. Cox, Le Nid d'oiseau, p. 113 ; Esquisse des sermons aux enfants, p. 156 ; WP Lockhart, Christian World Pulpit, vol. xvi., p. 408 ; J. Keble, Sermons à diverses occasions, p. 287 ; Spurgeon, Sermons, vol. xvii., n° 1015. Luc 10:42 . HD Rawnsley, Christian World Pulpit, vol. xxxii., p. 186.