Commentaire de la Bible du sermon
Luc 13:2,3
I. La folie et le manque de charité de l'humanité ne sont rien de plus évident que dans sa disposition à blâmer tous ceux qui sont malheureux, et à se croire sûrement dans le droit tant qu'ils sont prospères. « Pendant qu'il vivait, dit le psalmiste des mondains, il se considérait comme un homme heureux ; et tant que tu te feras du bien, les hommes diront du bien de toi. Par contre, qu'on soit frappé de maladie ou de pauvreté, il ne voudra jamais qu'on attribue ses souffrances à l'intempérance de sa jeunesse, à ses extravagances, insouciances, ou indulgences vicieuses alors qu'il avait de l'argent, ou aux jugements de Dieu sur sa convoitise et son manque de générosité.
Et pourtant, l'expérience de chaque jour prouve, à la fois dans la vie publique et privée, que le plus sage d'entre nous est trompé, et le meilleur homme déçu dans trois sur quatre de ses espoirs et attentes mondains. La raison en est que la vie présente est un état d'épreuve, et non de récompense et de punition ; et l'usage qu'il faut en faire est que les affligés apprennent la patience, la prospérité de la crainte pieuse, et tous les hommes la charité et la candeur dans le jugement des autres.
II. Les paroles de notre Seigneur dans le texte sont un avertissement adressé aux Juifs en tant que nation, et terrible au-delà de toute leçon humaine, du fait que cela a été si tôt et si terriblement accompli. Jérusalem ne saurait pas les choses qui appartenaient à sa paix ; elle ne serait pas rassemblée sous les ailes de son puissant et gracieux Rédempteur ; c'est pourquoi, non pas une seule de ses tours est tombée, mais toutes ses murailles et ses tours, oui, même le Temple de l'Éternel a été posé à même le sol, de sorte qu'il ne restait pas pierre sur pierre ; non seulement quelques Galiléens ont souillé ses autels avec leur sang, mais toute la multitude de ses enfants ont été tués par le tranchant de l'épée, ou emmenés captifs dans toutes les nations un monument éternel de la colère de Dieu contre l'obstination et la dureté de cœur, et un triste leçon à ceux qui jugent leurs voisins coupables parce qu'ils souffrent,
J. Keble, Sermons occasionnels et paroissiaux, p. 75.
Références : Luc 13:2 . SA Brooke, Sermons, p. 42. Luc 13:3 . RDB Rawnsley, Village Sermons, 1ère série, p. 79. Luc 13:5 . Homiliste, nouvelle série, vol. ii., p. 146.