Luc 13:7

Habitable.

Les hommes demandent : « Êtes-vous apte à mourir ? » et les hommes brandissent la mort devant les yeux du pécheur, et les hommes s'attardent dans un avertissement solennel sur le monde à venir et sur des images lointaines de la mort. Mais Dieu demande : « Êtes-vous apte à vivre ? Qu'est-ce donc que la vie, si nous devons répondre à la question : « Sommes-nous aptes à vivre ? Nous devons chercher la réponse là où nous trouvons la question. Le Seigneur de la vie a pris un arbre fruitier dans un jardin comme le meilleur exemple de la nature de la vie, à la fois ici et dans le seul grand type de jugement, quand il a maudit le figuier stérile, et desséché racine et branche, pour être pour à jamais l'emblème de la nation perdue.

I. La vie est une croissance interne ; c'est la première grande vérité. Le monde extérieur vient à lui avec des forces de toutes sortes, et il les reçoit toutes, les attire dans son être, les soumet à lui-même, vit par et par elles, mais ne fait aucun mouvement de lui-même ; ni ne bouge ni ne prononce de son, ni n'est violent, ni ne remplit le monde d'un élan de force impétueuse. Mais planté par la main d'un Maître, il y reste, tirant de la terre commune et de l'air commun une croissance et une beauté nouvelles et inconnues d'eux par son propre pouvoir de transformation ; et ainsi de suite, sans jamais perdre un instant, faisant que toutes choses lui servent à tour de rôle, que ce soit la pluie, le gel, le vent ou le soleil.

La pluie, le gel, le vent et le soleil le touchent chacun avec un pouvoir qui leur est propre, que ce soit dans la haine ou l'amour ; mais à peine l'ont-ils touché que la vie intérieure s'empare du pouvoir, le maîtrise, le change, lui donne une nouvelle nature, l'intègre à une nouvelle vie et prend d'étranges formes nouvelles de bourgeons, de feuilles, de fleurs et de fruits. . Au moment où la vie ne maîtrise pas les forces qui viennent, à ce moment-là elle commence à perdre sa propre vitalité, et donc la maîtrise silencieuse d'un monde extérieur est la vie.

II. La grande question « Êtes-vous apte à vivre ? » prend cette forme : d'abord, est-ce que tout le creusement, la culture et l'argent dépensés et le temps ont été honnêtement utilisés ? Vous a-t-il orné, et a-t-il poussé dans une pousse de feuilles juste à regarder ? Et, deuxièmement, y a-t-il une maturité de vie venant d'une nature telle qu'elle soit de la nourriture pour les vivants, et une graine de vie pour une nouvelle plantation ? Où est la puissance intérieure incessante qui transmute tout ce qui l'atteint en croissances luxuriantes de services nouveaux et agréables, la maîtrise silencieuse et soutenue qui, bien venu, mal venu, prend tout et le change en récolte après récolte en temps voulu d'aide pour les autres, la vie par laquelle les autres peuvent vivre ? Essayé par ce test, êtes-vous apte à vivre ?

E. Thring, chaire de l'Église d'Angleterre, 3 avril 1880.

Références : Luc 13:7 ; Luc 13:8 . Spurgeon, Sermons, vol. xi., n° 650 ; Ibid., vol. xxv., n° 1451. Luc 13:8 . J. Natt, Sermons posthumes, p. 384 ; Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 48.

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