Luc 13:9

La première chose qui nous frappe peut-être dans cette transaction, c'est son individualité. Il devait y avoir beaucoup de vignes et beaucoup de figuiers dans le vignoble ; mais l'histoire est racontée comme si toute la vigne n'était que pour cet arbre unique, et comme si le grand propriétaire ne s'occupait que de lui. L'inférence est évidente que toute l'Église répand ses provisions pour vous. Autant que si vous étiez le seul membre de cette Église, tout le circuit de ses ordonnances est pour vous.

Personnellement, distinctement, séparément, Dieu s'occupe de vous ; Il vous rend visite ; Il vous examine ; Il attend de vous ; Il est attristé ou Il est content de vous. Tout est dans l'individualité la plus proche. Ce n'est pas : « Est-ce une Église fructueuse ? mais : « Êtes-vous un porte-fruits dans cette Église ?

I. C'est un souvenir très humble, ces années d'amour et de soins, ces années d'infidélité et de vide que Dieu a toujours compté. La vraie mesure du vide est l'étendue de la culture. Si le pansement n'avait pas été ce qu'il est, l'émerveillement aurait été moindre. Mais quand nous pensons à tout ce que cette main a fait pour chérir, surveiller, tailler et dresser, alors nous pouvons estimer ce mot lugubre : « Aucun, aucun. « Il chercha du fruit et n'en trouva aucun.

II. Mais ici la question s'impose à nous : « Qu'est-ce qu'un fruit ? Car j'entends quelqu'un dire : « Je sais que j'ai porté très peu de fruits, mais j'espère qu'il n'y en a pas. Qu'est-ce qu'un fruit ? Qu'est-ce qui est à l'homme ce que sont les figues au figuier ? Je réponds : (1) Ce serait quelque chose d'approprié à sa nature, selon son être « Car les hommes ne cueillent pas de raisins d'épines, ni de figues de chardons. Et quelle est la nature de l'être d'un homme ? Physique, intellectuel, passionné, spirituel.

Tel doit donc être le fruit, réel et tangible, visible et ressenti, raisonnable, réfléchi, équilibré, affectueux, sérieux, esprit allant à l'esprit, s'assimilant à Dieu. (2) Ce doit être du fruit en sa saison. Nous n'attendons pas le fruit de l'homme à l'âge de l'enfant. (3) Ce n'est pas du fruit tant que ce n'est pas pour l'amour du Propriétaire. Il ne fait pas pousser de fruits en pensée, en parole ou en acte, pour lui-même ou pour vous ; c'est quelque chose pour Dieu, quelque chose pensé, dit, fait, pour l'amour de Dieu. (4) Elle doit être dans sa nature sanctifiée, tirée du Père, reçue par le Fils, mûrie et adoucie par les providences, pleine d'amour.

J. Vaughan, Sermons, 1868, p. 133.

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