Luc 15:23

Le festival.

I. La fête qui a eu lieu ici dénote "la joie d'un Dieu qui pardonne sur un homme pardonné, et la joie d'un homme pardonné dans un Dieu qui pardonne". L'une est une révélation gracieuse, l'autre une expérience bénie, et chacune réagit l'une sur l'autre. Pour une nature affectueuse et ouverte, c'est une joie d'être digne de confiance; pour une nature sainte, c'est une joie de créer la justice et d'arrêter le mal, et dans le cas de chaque âme qui est sauvée telle est la joie de Dieu.

II. Il y a une délicatesse divine dans les voies de Dieu. Il n'obstrue pas son Évangile avec des conditions, et la joie du pardon n'est pas anéantie par des stipulations formelles quant à la conduite future. Il voudrait que tu sois, non pas un mercenaire, mais un fils. Il ne vous vexera pas en répétant trop souvent : « Fils, partez ! » Néanmoins, connaissant comme vous la volonté de votre Père, et disant simplement « Je m'en vais, Monsieur », sans faire un pas, pouvez-vous vous étonner qu'il soit attristé dans son cœur ? Pouvez-vous vous demander si vos consolations sont petites ?

J. Hamilton, Travaux, vol. ii., p. 378.

Références : Luc 15:24 . HM Butler, Sermons de Harrow, p. 161 ; JM Neale, Sermons in a Religious House, 2e série, vol. je., p. 1; Jeudi Penny Pulpit, vol. VIII., p. 13.

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