Commentaire de la Bible du sermon
Luc 16:17
I. Mon texte est vrai de la Bible en tant que Livre divinement inspiré. Depuis que Jean a écrit dans sa cellule à Patmos, et que Paul a prêché dans sa propre maison louée à Rome, le monde a basculé, toutes les choses anciennes ont disparu, toutes les choses sur terre ont changé sauf une. Rivalisant par sa fixité et plus que rivalisant par son éclat avec les étoiles qui ont vu naître notre monde et le verront mourir, qui se sont réjouies de sa naissance et pleureront à ses funérailles, la Parole de notre Dieu demeure à jamais.
Le temps qui affaiblit tout le reste n'a fait que renforcer sa position. Et comme, année après année, l'arbre ajoute un autre anneau à sa circonférence, chaque âge a ajouté son témoignage à cette vérité : « L'herbe se dessèche, la fleur se fane, mais la Parole du Seigneur durera éternellement.
II. Dans l'application pratique de mon texte, je remarque : (1) On peut dire des menaces de la parole, qu'il est plus facile pour le ciel et la terre de passer, qu'un titre de la loi à échouer. S'il y a plus de bienheureux, il y a plus de mots horribles dans la Bible que dans tout autre livre. On peut le comparer aux cieux qui contiennent à la fois les éléments les plus bénis et les plus funestes, des rosées douces pour baigner la rose d'ouverture, et des boulons qui déchirent le chêne.
Dans ses menaces comme dans ses promesses, le ciel et la terre passeront plus tôt qu'un titre de la loi ne manquera. (2) En ce qui concerne ses promesses. Le voyageur dans le désert a entendu dire que, loin à travers les sables brûlants, une rivière roule. Il a vu ou entendu, ou lu des récits de ceux qui se sont assis sur ses rives élancées, y ont étanché leur soif et bu la vie, et ont baigné leurs corps enfiévrés dans ses piscines de cristal fraîches.
Ainsi, bien qu'ayant des pieds ensanglantés, des membres affaissés, une gorge desséchée et un cerveau étourdi, guidé par l'espoir, et déjà dans l'imagination étancher sa soif, il combat avec acharnement une bataille pour la vie et atteint enfin le bord du gouffre. Hélas, quel spectacle rencontre son regard fixe et de pierre ! Il reste pétrifié ; aucune vague scintillant dans les rayons du soleil ne sillonne le rivage et n'invite le malheureux à boire. Le canal est plein, mais plein de pierre blanche sèche.
Il en a sauvé d'autres ; lui il ne peut pas le sauver. Victime de la déception la plus amère, il se couche pour expirer, perdant la vie là où d'autres l'ont trouvée. À un tel accident, à des espérances si justes mais fausses, personne n'est exposé qui, s'élevant à l'appel : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et boive », cherche la vie en Jésus le salut dans la grâce de Dieu. Il n'y a pas une promesse dans l'Evangile qui ne soit aussi bonne et vraie que le jour où elle a été faite.
T. Guthrie, Trésor de la famille, novembre 1861.
Référence : Luc 16:17 . Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 200.