Commentaire de la Bible du sermon
Luc 18:6,7
I. Quelle est la pensée centrale de cette parabole ? La réponse à cette question est évidente. La pensée centrale de la parabole est l'avantage à tirer de l'importunité dans la prière. Et le fait général que l'histoire transmet est celui-ci : avec l'homme, l'importunité réussira, quand la puissance de la justice ou de l'affection échouera complètement. Personne, je suppose, ne peut douter qu'il existe de nombreux cas dans lesquels cela est vrai, et jusqu'à présent la parabole ne présente aucune difficulté.
II. Mais il en est tout autrement quand nous en venons à demander Quelle leçon la parabole est-elle censée enseigner ? Quel parallèle est fait ici entre les relations des hommes entre eux et les relations de Dieu avec les hommes ? Ce n'est pas un mérite, mais une faute, chez l'ami égoïste ou le juge injuste, que l'importunité soit nécessaire pour leur arracher ce qui aurait dû être donné à l'amour ou à la justice. Comment pouvons-nous soutenir que parce que l'importunité a réussi avec les hommes égoïstes, et qu'en agissant entièrement sur leur égoïsme, elle réussira donc avec quelqu'un dont la nature est entièrement différente ? Un homme égoïste se fait taquiner pour qu'il accède à une demande pour se sauver d'ennuis personnels.
Cela offre-t-il une probabilité qu'un homme altruiste puisse être influencé de la même manière. Pourtant, cela semble certainement être l'argument de la parabole. Voici le seul argument a fortiori tiré de la parabole qui paraît admissible : on peut s'attendre à ce que la prière importune réussisse mieux avec Dieu qu'avec l'homme, non parce que le moyen utilisé est plus fort dans un cas que dans l'autre, mais parce qu'il n'a aucune résistance à vaincre.
Il peut y avoir du retard dans l'octroi de la requête ; même refus ultime il peut y avoir ; mais les deux sont dictés par la sage miséricorde de Dieu ; et les obstacles par lesquels l'égoïsme de l'humanité bloque le chemin du demandeur ne trouvent aucune place chez lui.
JH Jellett, Le fils aîné et autres sermons, p. 68.
Référence : Luc 18:7 . Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 97.