Luc 2:41

Ce passage est d'un intérêt particulier, car ce récit qu'il donne est la seule circonstance mentionnée de notre bienheureux Seigneur depuis son enfance jusqu'à l'âge de trente ans. Et tandis qu'il contient beaucoup de matière pour une réflexion plus approfondie, il porte à la fois sur la surface cette information qu'il vivait dans une stricte obéissance à la loi de Moïse, et dans une humilité et une douceur merveilleuses, était élevé comme n'importe quel enfant de parents humains pourrait le faire. être.

I. Notre Seigneur n'apparaît pas devant nous dans son enfance comme l'enfant Samuel, demeurant toujours dans le Temple, éloigné des voies des hommes ordinaires ; mais il nous est révélé dans une très grande humilité dans les manières de la vie commune, comme les enfants ordinaires sont élevés dans la soumission et la retraite, ne différant que par cette compréhension rapide des choses divines qui naît de l'amour et de la crainte de Dieu. De cela, peut-être, une raison était que notre Seigneur nous a appelés à l'imiter plus spécialement dans la douceur et l'humilité ; et l'humilité est mieux assurée et gardée dans les conditions les plus ordinaires de la vie, et dans les circonstances les plus communes d'obscurité et de pauvreté.

Une autre raison pour laquelle notre bienheureux Sauveur prend ainsi sur lui cette condition ordinaire d'enfant peut être celle-ci : afin que tous les hommes, dans leur rang dans la vie, puissent l'imiter et le suivre, ce qu'ils ne pourraient pas faire si bien s'il était apparu. comme quelqu'un à part des autres hommes, comme l'avaient été certains de ses propres prophètes et serviteurs. Une troisième raison peut être que notre Seigneur a ainsi appris, en tant qu'homme, à sympathiser et à se sentir en accord avec le sort de l'humanité ; dans toutes leurs infirmités, dans toutes leurs épreuves ; être Enfant parmi les enfants, dans une condition qui n'est pas différente de la leur, c'était le choix de Son amour pour eux.

II. Nous n'entendons plus parler de l'enfance de notre Seigneur, mais c'est bien assez si nous le savons et le recevons. Elle élève d'un coup la vie commune de nous tous, en particulier de tous les enfants, jusqu'au ciel. Si Dieu, alors, était si merveilleusement présent et se cachait dans cette condition humble, dans des choses qui apparaissaient extérieurement comme celles des autres enfants, et les modes de vie habituels, il peut maintenant être aussi spirituellement présent dans le cœur et la vie des enfants qui sont nés de nouveau au baptême comme fils de Dieu, bien que le monde n'en sache rien.

I. Williams, Sermons sur les épîtres et les évangiles, vol. je., p. 119.

Nous avons ici

I. Un aperçu de la vie extérieure de notre Seigneur dans l'enfance. Les évangélistes ne nous disent presque rien des événements de la vie extérieure de notre Seigneur au cours de ses trente premières années. Il y avait peut-être peu de choses à dire. Un jour passerait à peu près comme un autre, et les paroles de saint Luc à propos de l'enfance de Jean-Baptiste étaient probablement aussi vraies de l'enfance et de la jeunesse de notre Seigneur : « Il était dans le désert, jusqu'au moment de sa manifestation. à Israël.

" Notre Seigneur a traversé un développement vraiment humain, et était ainsi en toutes choses semblable à ses frères. La scène extérieure de ce développement était le cercle familial tranquille de Joseph et de Marie. De leur vie, saint Luc n'a qu'une chose d'importance à nous dire : « Et ses parents allaient chaque année à Jérusalem à la fête de la Pâque. » Pourtant ce simple fait suffit ; il nous donne un résumé concis de la piété sereine qui régnait dans l'esprit de la vie de famille dans la maison de Joseph et Marie .

Dans ces quelques mots, l'évangéliste nous peint, dans ce tableau de la vie dans laquelle notre Seigneur a grandi, les trois choses les plus nobles que, depuis la chute, notre vie terrestre a dû montrer : la piété, la vertu et le bonheur domestiques, le patriotisme.

II. Lors d'un de ces voyages annuels, un événement s'est produit qui nous donne un aperçu de la vie intérieure de notre Seigneur pendant son enfance. Dans le Temple, où il allait avec ses parents, il se sentait chez lui, bien plus qu'à Nazareth. Ici, il se sentait comme dans la maison de son Père ; voici les scènes de chers souvenirs et de travail. « Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père ? Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Puisque je n'étais pas avec vous, où pourrais-je être sinon dans le Temple ? Ah, oui, si nous comprenions bien le cœur du Christ, nous ne serions jamais dans la perplexité, jamais dans l'erreur, là où nous devons le chercher, alors qu'il est perdu pour nous.

Ne l'avez-vous pas entendu de la bouche des anges, des bergers, des mages, de Siméon et d'Anne et surtout des paroles de la prophétie que je dois être au sujet des affaires de mon Père ? Un autre Père que Joseph Me cherche ; Je ne suis pas seul ton fils, ô Mère ! mais le Fils du Très-Haut. Mon véritable élément est la vie de communion directe et de proximité avec Lui, à propos de Sa charge et de ses affaires les plus directes ; oui, même dans sa maison. "J'ai de la viande à manger que vous ne connaissez pas. Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'achever son œuvre."

R. Rothe, Nachgelassene Predigten, vol. je., p. 239.

Références : Luc 2:41 ; Luc 2:42 . Le mensuel du prédicateur, vol. je., p. 45. Luc 2:41 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 16 ; Homiletic Quarterly, vol. je., p. 56. Luc 2:41 . Ibid., vol. xiv., p. 159.

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