Luc 2:42

Société en religion.

I. La compagnie dans la religion est évidemment la volonté de Dieu, et nous est expressément commandée par Lui. Ainsi, dans l'Ancien Testament, nous trouvons la nomination de certaines fêtes solennelles, au cours desquelles les Israélites devaient se réunir et se réjouir devant Dieu à Jérusalem aux fêtes de la Pâque, de la Pentecôte et des Tabernacles. Cette réjouissance devait être universelle, être partagée par tous. Chaque classe, chaque âge, père et enfant, maître et serviteur, étranger et natif du pays, devaient se joindre à la célébration de la bonté du Seigneur et prendre part ensemble à la proclamation de sa louange.

Ce n'était pas non plus seulement dans les occasions de joie qu'il devait y avoir cette combinaison de toutes les classes du peuple ensemble ; mais à d'autres occasions aussi. Dans le deuil comme dans la joie, ils devaient s'unir. La religion juive était éminemment une religion sociale. Il y avait une place pour toutes les classes et tous les âges du peuple ; et tous, de tout âge, sexe et rang devaient occuper cette place.

II. Il n'en est pas autrement non plus lorsque nous passons à la Nouvelle Dispensation. Là aussi, comme autrefois, la religion prend une forme sociale. Là aussi, on voit des hommes s'unir dans le culte. Telle était notre religion à ses débuts. La multitude était réunie ; ils adoraient ensemble ; ils étaient beaucoup en compagnie l'un de l'autre, et parce qu'ils étaient ensemble, ils étaient forts. Le frère faible était empêché de tomber, l'hésitant était affermi par le visage et les encouragements de compagnons plus établis dans la foi.

Et il en est ainsi encore. Être unis dans la religion ; marcher jusqu'à la Maison de Dieu en amis; s'aider et se soutenir les uns les autres pour résister à la tentation et lutter pour le bien ; sentir que d'autres cœurs que le nôtre aiment le Seigneur Jésus-Christ, c'est à la fois notre plus vrai bonheur et notre meilleur réconfort. Ceux qui sont si liés les uns aux autres connaîtront toujours la plus grande bénédiction et, en même temps, ils conféreront une bénédiction à leurs semblables.

Ils seront comme des lumières dans le monde. Tous ceux qui les voient, qui sont à la portée de leur influence, seront obligés d'avouer que Dieu est en eux d'une vérité. Et de confesser cela, ils seront souvent amenés à les imiter, et ainsi le petit levain de la piété se répandra comme promis ; et Christ sera de plus en plus honoré dans le cœur et la vie de son peuple.

RDB Rawnsley, Sermons prêchés dans les églises de campagne, p. 33.

Références : Luc 2:42 . Le mensuel du prédicateur, vol. vii., p. 31. Luc 2:42 . B. Warfield, Expositor, 3e série, vol. ii., pp. 301, 321. Luc 2:42 . Homiletic Quarterly, vol.

III., p. 406. Luc 2:43 . JM Neale, Sermons dans une maison religieuse, vol. ii., p. 523. Luc 2:44 . Spurgeon, Sermons, vol. xxix., n° 1724.

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