Luc 2:48

La découverte du Christ dans le temple.

I. L'une des choses qu'il aurait été absolument impossible à l'intellect d'un enfant humain de saisir serait l'idée de la filiation divine, l'idée de cette relation dans laquelle le Fils de Dieu se tient avec le Père éternel. Il doit donc y avoir eu une période dans la vie de Jésus de Nazareth, au cours de laquelle il s'est éveillé, pour ainsi dire, à la conscience spirituelle, et est venu à savoir qui et ce qu'il était vraiment.

La lumière de cette connaissance peut avoir fait irruption sur Lui par degrés. Il l'a probablement fait. Il y avait probablement des voix qui allaient et venaient, des voix qui chuchotaient à l'oreille de cet enfant merveilleux des allusions mystérieuses au monde invisible et à la gloire abandonnée, bien avant qu'elles ne s'expriment avec une expression distincte et sans équivoque : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant."

II. « Il est descendu avec eux. Lui, sachant maintenant qui il était et ce à quoi il était destiné, lui, consciemment maintenant le Fils de Dieu incarné, " descendit avec eux et leur fut soumis, mais sa mère garda toutes ces paroles dans son cœur ". Nous rassemblons une ou deux leçons finales de ce verset. (1) Une leçon sur l'importance de l'attente patiente, de la préparation et de l'attente du temps de Dieu, pour tous les vrais ouvriers de Dieu.

Personne n'a jamais désiré comme Jésus aspirait à s'occuper des affaires de son Père et à exalter la gloire de son Père, et pourtant, sur l'ordre du Père, il s'en alla tranquillement passer dix-huit ans de préparation et de discipline, jusqu'à ce que le moment soit venu de se manifester à Israël. . (2) Une leçon sur la parfaite compréhension et la sympathie que la vie de Jésus établit entre Lui et Son peuple. Jésus n'a pas anticipé les différentes étapes de la vie ; Il n'a pas entassé les devoirs d'une époque parmi les devoirs d'une autre ; Son existence humaine en était une de développement graduel, régulier et parfait.

(3) Une leçon sur la dignité de la vie humaine. Cela a été un plaisir pour certaines personnes de mépriser la nature qu'elles portent et la race à laquelle elles appartiennent. Des écrivains de renom l'ont fait. Mais assurément, de telles personnes doivent oublier ou ne pas croire que le Fils éternel de Dieu a daigné porter la nature qu'elles diffament et s'engager dans les occupations et les poursuites sur lesquelles elles déversent la malignité de leur mépris. Un coup d'œil à cette humble demeure de Nazareth dissipe de telles pensées et jette un halo de dignité et d'honneur autour de notre humanité commune.

G. Calthrop, Paroles prononcées à mes amis, p. 90.

Références : Luc 2:48 . Phillips Brooks, Christian World Pulpit, vol. xxvii., p. 353. Luc 2:48 ; Luc 2:49 . Spurgeon, Sermons, vol. iii., n° 122.

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