Commentaire de la Bible du sermon
Luc 22:62
Seulement une chute.
Il est très difficile de définir une chute. Il a des limites ; vous y entrez et vous en sortez. Certaines conditions de péché n'ont pas de frontières. Par conséquent, jusqu'à ce que le problème soit résolu, nous ne pouvons absolument pas nous prononcer sur un état erroné et dire qu'il s'agit d'une chute. Il vous appartient donc de vous relever à cette minute de tout péché que vous ayez jamais commis, de n'en faire qu'une chute. « Seulement une chute ? » Oui une simple parenthèse, une simple exception, pour être réabsorbé dans la grâce éternelle du Seigneur Jésus-Christ.
I. Regardez les marches descendantes de Pierre qui vont faire cette longue glissade effrayante que nous appelons une chute. Pierre, présumant de sa position et ravi de ses hautes distinctions, commença à se comparer aux autres et à se préférer à eux. Je ne sais si cette habitude de comparaison était l'enfant ou le sexe de l'orgueil qui s'empara du cœur de Pierre. Il est certain qu'il était fier, et la raison pour laquelle il était fier était qu'il avait affaire à un niveau bas. Chaque fois que vous avez des sentiments de fierté, c'est une preuve, non pas que votre accomplissement est grand, mais que votre niveau est déficient. « Nous avons tout quitté et t'avons suivi ; qu'aurons-nous donc ?
II. Pierre a été réprimandé. Mais il était là où toute prudence tombe impuissante. Sans aucune mesure de lui-même, sans aucune pensée de monition passée, il se dépêcha et s'aventura au milieu même des scènes qui étaient pleines de l'épreuve qu'il pouvait le moins à ce moment-là affronter ; et aussitôt il se précipita dans la profondeur de son humiliation. Il est aussi faible que le roseau le plus mince sur le lac. Lui, que nous aurions dû appeler honnêtement caractéristique et sans peur, dit trois mensonges ignobles. Son maître est méprisé, sacrifié à la peur et à la rougeur.
III. Comment fonctionnait la miséricorde restauratrice ? Par le plus simple de tous les processus simples. L'œil de Pierre était toujours fixé sur Christ. Il y avait pour lui une fascination pour le Sauveur, même dans sa méchanceté. Il y avait entre cet homme et le Christ une relation que rien ne pourrait jamais dissoudre ; il ne pouvait s'empêcher de regarder le Christ. Et comme Pierre regardait, le visage de Jésus se tourna et regarda Pierre, et les yeux du Sauveur et du pécheur se rencontrèrent, et cette rencontre fut le salut. Ce n'était qu'un coup d'œil, et cela ne prit qu'un instant, mais c'était la charnière du destin de Peter pour toujours et à jamais.
J. Vaughan, Cinquante Sermons, 5e série, p. 290.
Références : Luc 22 FD Maurice, L'Évangile du Royaume, p. 324. Luc 23:2 . Clergyman's Magazine, vol. III., p. 216. Luc 23:8 ; Luc 23:9 .
Spurgeon, Sermons, vol. xxviii., n° 1645 ; Homiletic Magazine, vol. xiii., p. 65. Luc 23:8 . Parker, Sources cachées, p. 269. Luc 23:9 . WM Taylor, Christian World Pulpit, vol. xxix., p. 47. Luc 23:13 . W. Hanna, Les derniers jours de la passion de Notre-Seigneur, p. 119. Luc 23:15 . Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 99.