Luc 4:22

Les paroles d'amour du Christ la réprimande de la détraction.

Saint Jacques s'en étonne, comme contre nature et comme l'une des pires aggravations du péché d'un langage pécheur, que la langue, qui a été faite pour bénir Dieu, une harpe pour lui faire une douce mélodie, puisse aussi proférer du mal contre Dieu. homme d'image. La nature est fidèle à elle-même ; l'homme seul est faux. La fontaine envoie un seul et même ruisseau, doux ou amer. Seule la langue de l'homme voudrait envoyer à la fois de douces louanges et des bénédictions à Dieu, des pensées amères et dures et sans amour des hommes.

I. Le mal parler, que Dieu condamne, comporte bien d'autres choses. Il y a de la méchanceté dans tout mal ; mais il ne s'agit pas seulement de parler avec une méchanceté consciente. Il y a du mensonge dans la plupart des médisances ; pourtant ce n'est pas du tout parler avec un mensonge conscient. L'orgueil, l'envie, le gonfler, le porter, le répandre de bouche en bouche ; ceux-ci aggravent sa culpabilité, mais sa culpabilité n'est pas en eux. Il a sa propre culpabilité sans eux.

Sa culpabilité est que, sous toutes ses formes, formes et degrés, c'est un péché contre l'amour ; et un péché contre l'amour est un péché contre ce que Dieu Tout-Puissant, dans sa nature même, est et aime. Le mal qui parle jaillit d'une source profonde et cachée de manque d'amour, jaillissant de la corruption du cœur humain.

II. Au jour du jugement, les paroles mauvaises, censurantes et sans amour seront d'une importance bien différente de ce que même les bons hommes pensent ici. D'autres mauvaises actions, tout au plus, blessent les âmes des autres uniquement par le mauvais exemple. La plupart des autres péchés ont quelque chose d'apparemment révoltant en eux. Celui qui prononce une mauvaise parole peut, en un mot, autant qu'il se trouve en lui, tuer d'innombrables âmes. Il fait rouler ce qu'il ne peut arrêter. Vous le considéreriez comme un meurtrier qui, d'une hauteur, lâche le fragment d'un rocher qui devrait bondir et tomber parmi une multitude, bien qu'il ne sût pas qui il écraserait. Pourtant, même ainsi, la mauvaise parole déchaînée peut tuer l'amour dans les cœurs de tous ceux qui l'entendent, et ainsi de suite dans tous ceux qu'elle atteint, et dans les cœurs desquels elle trouve le consentement.

III. La culpabilité des mauvaises paroles n'appartient pas uniquement à ceux qui les prononcent. Quiconque écoute le mal en est complice. La loi humaine juge que le récepteur est aussi coupable que le voleur. S'il y avait peu de récepteurs, il y aurait peu de voleurs. Le mal prononcé a une mauvaise conscience, qui s'éveille dès qu'il ne trouve aucune réponse. « L'auditeur prêt à dénigrer », dit un père, « est l'acier au silex. Sans lui, il n'est pas étiré. Puisque c'est vrai, « De chaque parole vaine tu rendras compte au jour du jugement », combien plus de paroles mordantes, injustes, dénigrantes, sans amour, fausses, que les paroles les plus dénigrantes !

EB Pusey, Sermons paroissiaux et cathédrales, p. 215.

Référence : Luc 4:23 . LD Bevan, Christian World Pulpit, vol. je., p. 389.

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