Luc 5:5

L'obéissance à la parole du Christ, et le succès dont elle est couronnée.

I. L'obéissance à la parole du Christ "Néanmoins à ta parole". Il est sage d'avoir une autorité pour chaque travail que nous entreprenons. Savoir que nous avons une autorité, et une autorité suffisante, est plus de la moitié de l'inspiration de notre vie. Il suffit au soldat qu'il ait l'autorité de son officier, à l'officier qu'il ait l'autorité de son général, à l'ambassadeur qu'il ait l'autorité de son roi ; et pour le travailleur chrétien, il suffit qu'il ait l'autorité du Christ.

Rien de moins que cette autorité ne pourrait nous inspirer ou nous justifier dans la poursuite de l'œuvre à laquelle nous nous sommes engagés. Soyez sûr de ceci, que Pierre aurait fait la sourde oreille à toute autre voix que celle du Christ si elle avait enjoint un ordre semblable. Mais il est prêt à essayer la parole de Christ. "Néanmoins," dit Pierre, c'est-à-dire non à cause du succès, mais en dépit de l'échec, "sur ta parole, je lâcherai le filet.

» Et pourtant le mot « néanmoins » est sur les lèvres de l'Église. La nuit avait été décourageante, et l'Église a aussi ses découragements ; mais néanmoins elle doit faire le travail que lui donne la parole du Christ.

II. Regardez le résultat de cette obéissance. Il n'y avait en lui pas beaucoup de gaieté, ni peut-être aucune foi, mais c'était l'obéissance dans des circonstances difficiles, et comme tel il était couronné de succès. L'échec de la nuit précédente n'était pas imprévu ou incontrôlé. Le Christ était dans cet échec autant que dans le succès qui l'a suivi. Il a vu ces pêcheurs à leur travail pendant cette longue nuit sans profit, et Il a voulu qu'ils rapportent les filets vides.

Cela faisait partie de son dessein gracieux de leur enseigner que sans lui ils ne pouvaient rien faire et qu'avec lui ils pouvaient tout faire. Des filets vides sans Sa bénédiction, et des filets pleins avec. Et cette leçon qu'ils devaient retenir désormais lorsqu'ils deviendraient pêcheurs d'hommes. La nuit de l'échec n'a pas été sans leçon et sans ses bienfaits. Nous pouvons faire pire qu'échouer, nous pouvons réussir et être fiers de notre succès ; nous pouvons réussir et brûler de l'encens dans notre filet ; nous pouvons réussir et mépriser ceux qui échouent ; nous pouvons réussir, et oublier la Main qu'il s'agit de donner ou de retenir, de tuer ou de faire vivre.

Ce n'est qu'un homme faible et sans valeur qui ne peut travailler que tant qu'il réussit, combattre tant qu'il conquiert, courir tant qu'il gagne la course. Une telle âme de beau temps n'est digne d'aucun royaume, encore moins du royaume de Dieu.

E. Mellor, L'ourlet du vêtement du Christ, p. 272.

Références : Luc 5:5 . J. Vaughan, Sermons, 10e série, p. 117 ; Spurgeon, Ibid., vol. xxviii., n° 1 654 ; J. Menzies, Christian World Pulpit, vol. xiii., p. 271 ; Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 213 ; vol. VIII., p. 267 ; CJ Vaughan, Christian World Pulpit, vol. xxvi., p. 225. Luc 5:5 ; Luc 5:6 . C. Girdlestone, Un cours de sermons, vol. je., p. 149.

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