Luc 8:35

I. Considérez cette histoire du démoniaque. Un homme qui était sauvage et furieux devient calme et ordonné. Il est assis aux pieds de Jésus, vêtu et dans son bon sens. Qu'est-ce qui a provoqué ce grand changement ? Est-ce l'annonce pour lui d'une loi que Dieu a établie pour ses créatures ? Est-ce quelque chose que nous comprenions sous la notion ordinaire de discipline morale ? Tous ces règlements étaient désirables, sans doute, pour un homme en état de maniaque.

Mais le bon sens les a jugés ridicules. Il était évident qu'ils ne pouvaient avoir aucun effet ; ils doivent être gaspillés. Des méthodes beaucoup plus directes et simples ont été utilisées. Il était enchaîné. Mais c'était un plan de réglementation aussi inefficace que l'autre. Les chaînes ont été brisées, les chaînes ont été brisées. C'est juste au moment où tous les simples règlements, humains et divins, se révèlent absolument vains pour l'empêcher d'être la malédiction et la plaie de ses semblables, qu'on dit que le Christ a rencontré l'homme lui-même, qu'il est entré en dialogue avec celui qui pouvait entendre aucune loi, ne pouvait être restreinte par aucune force, et d'avoir émancipé et réformé cela. Et voici le résultat : Pas une nouvelle excitation se substituant à l'ancien, pas des paroxysmes religieux prenant la place d'autres paroxysmes ; mais calme et ordre : il est dans son bon sens.

II. Il n'est pas vrai de l'Evangile du Christ, que si vous lui enlevez son caractère originel, si vous le dépouillez de ces prétentions que les apôtres et les martyrs avancent en sa faveur, il peut défier le respect sur un terrain inférieur, il peut revendiquer un sorte de position utile et reconnue pour elle-même parmi les autres agents de civilisation. Je sais qu'une telle opinion prévaut dans de nombreux esprits. Ils disent que "'Reste d'une couronne, il peut encore partager le festin.

« Vous verrez qu'il n'en est pas ainsi. Vous verrez que si nous n'osons proclamer le Christ comme le Libérateur de l'esprit de l'homme de son esclavage, si nous n'osons pas dire qu'il est réellement venu pour révéler la justice de Dieu aux hommes, nous avons eu il vaut mieux cesser de parler de lui, car c'est un tel que les hommes veulent, c'est pour un tel qu'au plus profond de leur cœur, même quand leur langage contre le Fils de l'homme est le plus fort, ils pleurent.

Il en était ainsi dans les temps anciens ; c'est ainsi maintenant. Il en était ainsi parmi les plus misérables et les plus respectables ; c'est tellement immobile. Si les prédicateurs de l'Évangile ne répondent pas au cri s'ils ne le représentent que comme l'une des forces régulatrices qui sont à l'œuvre dans la société, il sera ressenti comme le plus faible de tous ces processus ; la chaîne et la prison s'en trouveront plus fortes.

FD Maurice, Sermons, vol. v., p. 145.

Références : Luc 8:35 . A. Ramsay, Christian World Pulpit, vol. x., p. 321 ; TR Stevenson, Ibid., vol. xvi., p. 139 : E. Blencowe, Plain Sermons to a Country Congregation, vol. je., p. 360 ; (Bibliothèque cléricale) Expository Sermons on the New Testament, p. 80.

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