Commentaire de la Bible du sermon
Marc 11:13
Les mots "car le temps des figues n'était pas encore" ne sont pas donnés comme raison pour laquelle le Christ n'a rien trouvé d'autre que des feuilles. Il alla vers cet arbre qui avait des feuilles dessus ; et c'était donc un de ces arbres que les naturalistes décrivent comme ne perdant jamais leurs feuilles. Sur cette espèce de figuier, le fruit de la dernière année pendait ordinairement au printemps de la suivante ; et le feuillage pourrait ainsi induire une attente, que la stérilité a ensuite déçue. En tant qu'homme, le Christ a perçu à l'apparence de l'arbre que l'on pouvait raisonnablement s'attendre à des fruits ; et par conséquent, en tant que Dieu, il pourrait à juste titre condamner la plante.
I. Le récit de la malédiction du figuier stérile doit être considéré comme conçu en premier lieu pour nous représenter l'état et le sort du peuple juif ; sans aucun doute le figuier lui-même est une figure de la nation d'Israël. Dieu avait planté sa vigne, il avait envoyé une succession de prophètes et de prêtres qui, en tant que soigneurs de cette vigne, pourraient s'occuper de sa culture. Mais bien que tout ait été fait pour cela, le figuier ne donna pourtant aucun fruit. Au milieu de tous les emblèmes de la peinture morale, on ne pouvait trouver une délimitation plus précise, à la fois du privilège national et du caractère national, que celle du figuier stérile.
II. La tendance uniforme de l'ancienne prophétie peut exiger que nous effacions à jamais les mots "de cette malédiction lorsqu'elle est transférée à la nation juive, mais nous n'osons pas effacer cette terrible conclusion lorsque nous l'appliquons au cas des professeurs hypocrites en général. Il y a beaucoup de manières de perdre l'âme ; il n'y en a qu'une de la sauver, même en recevant Jésus-Christ dans la simplicité et la foi, et ensuite en glorifiant Jésus-Christ dans la sainteté de la pratique. La première est la sève vraie et vitale ; la seconde est la conséquence la production de fruits qui brillent et fleurissent avec la floraison du matin.
H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2 191.
Références : Marc 11:13 . Spurgeon, Sermons, vol. x., n° 555 ; Homiliste, 3e série, vol. v., p. 152. Marc 11:13 ; Marc 11:14 . Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 92.