Commentaire de la Bible du sermon
Marc 4:3-4
Déchets.
Le semeur sortit pour semer, et, comme il semait, il y eut un grand gaspillage. Beaucoup de semence précieuse tomba, à sa droite et à sa gauche, sur un sol non préparé à la recevoir. Le sol dur comme la meule du bas était une partie de la surface sur laquelle tombait le germe de la nourriture et de la vie. Il resta là quelques instants, plus ou moins, mais il ne s'enfonça pas, il ne trouva aucun pouvoir réceptif, digestif, assimilateur dans la terre sur laquelle il éclairait ; il a été enlevé et dévoré, et l'acte de semer était tout ce qu'il a jamais connu d'une moisson.
I. Le texte nous enseigne à considérer le gaspillage de toutes sortes comme une grande faute et un grand péché. Nourriture gâchée, argent gâché, santé gâchée, temps gâché, occasions gâchées de faire et de recevoir du bien, ce sont là, à leurs diverses manières, des péchés contre Dieu et nos propres âmes.
II. Remarquez que, aussi coupable que soit en nous un gaspillage de toute sorte, il y a dans la nature, dans la providence, dans le monde spirituel, un gaspillage constant en cours, suggérant beaucoup d'émerveillement anxieux et douloureux. Dans la nature, ne pourrait-on presque pas dire que pour une chose utilisée, dix sont gaspillées ? pour chaque graine amenée à maturité dans une plante ou un arbre, dix périssent et sont vaincues ? pour chaque corps humain préservé par les accidents et les risques de la vie pour terminer son terme d'existence terrestre, dix tombent prématurément dans la maladie et la décadence, et sont brusquement coupés de cette quantité de plaisir et d'utilité qui pourrait sembler, théoriquement au moins, à être le droit d'aînesse et l'héritage de tous ceux dont les narines ont une fois été insufflées le souffle créateur de la vie ? Est-ce qu'on pourrait s'arrêter ici ! ne pourrions-nous attribuer qu'à cette partie des opérations de Dieu que nous appelons la nature,
Mais dans le monde spirituel aussi, c'est le spectacle le plus triste de tout ce que nous semblons le voir dans son développement le plus complet. Combien de vérité précieuse et vivifiante avons-nous perdu de vue au cours de nos courtes vies ! Éveillons-nous à une meilleure appréciation du don de la Parole de vie, afin que nous puissions enfin entendre avec profit et croire au salut de nos âmes.
CJ Vaughan, Memorials of Harrow Sundays, p. 304.
Références : Marc 4:3 . J. Keble, Sermons from Septuagesima to Ash-Wednesday, p. 151. Marc 4:3 . Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 50.