Commentaire de la Bible du sermon
Marc 4:38
I. Regardez l'illustre dormeur. Le plus grand de tous a dormi. Ainsi était-il en tous points semblable à ses frères ; la substance de son corps a été gaspillée et a été réparée, renouvelée et restaurée par la nourriture ; le cerveau et les nerfs étaient épuisés, et leur puissance était renouvelée par le sommeil. Une piété morbide et une fausse morale trouvent de la vertu dans l'éveil, quand la nature prêche l'oubli et réclame le repos. La religion consiste plutôt à s'endormir quand la nature a besoin de sommeil, qu'à une veille forcée pour elle.
Sans aucun doute, le Christ était souvent las, et maintenant nous le voyons au repos. Il dort après le dur labeur d'une journée très chargée. Cesser de travailler est autant un devoir que de travailler ; le repos est pur, saint et bon, quand c'est la saison. Pour tout il y a une saison et un temps, pour chaque but sous le ciel il y a un temps pour se reposer. Celui qui, dans son œuvre, accomplit l'œuvre de Dieu et fait la volonté de Dieu au lieu de la sienne, verra le temps du repos et aura l'heure du repos.
II. Ce sommeil de Jésus, l'Homme et le Christ de Dieu, dans la tempête, était naturel, et nullement forcé ou artificiel ; mais il présente deux choses d'abord, l'épuisement complet du corps de Jésus, et ensuite, la paix douce et parfaite de son esprit. À l'abri du mal et de toute peur, il doit vivre jusqu'à ce que de son œuvre on puisse dire : « C'est fait. Il mourra, mais pas maintenant ; Il sera tué, mais pas par la tempête ; Il ira au tombeau, mais ne trouvera pas son tombeau dans les profondeurs de la mer.
Dans la plénitude des temps, il mourra, et par des moyens fixés dans la prescience, et prédéterminés dans le conseil de Dieu. Jusqu'à ce jour, il le délivrera de tout mal, Dieu gardera son âme. Il était endormi dans la partie arrière du navire.
III. Dans le cas devant nous, les disciples étaient éveillés, le Maître dormait. Maintenant, le Maître ne dort pas, ne dort pas, et les disciples peuvent, en saison, dormir en toute sécurité, tranquillement, paisiblement. Que le Christ soit toujours avec vous, avec vous partout avec vous à tout moment, avec vous en toutes circonstances. Cherchez à être conscient de sa présence, et vous serez non seulement en sécurité, mais vous vous sentirez béni.
S. Martin, Penny Pulpit (Nouvelle série), n° 389.
La sympathie de Dieu et la nécessité de l'homme.
I. On ne peut nier qu'il existe de nombreux faits et de nombreuses expériences dans la vie de ce monde, qui suggèrent irrésistiblement la question de savoir si Dieu peut être éveillé, ou s'il est éveillé, attentionné. Tenter d'énumérer de tels phénomènes est aussi inutile que douloureux. Nous ne pouvons que lire ce sommeil de Jésus-Christ dans la barque, ballotté par les vagues, avec ses disciples debout, s'émerveillant et murmurant à moitié, comme censé représenter le mystère mondial et séculaire vers lequel nous pointons.
II. La sympathie de Dieu nous est encore plus vitale que sa toute-puissance. Les disciples ont accepté la mort en d'autres termes, la non-intervention de Christ pour sauver ce qu'ils ne pouvaient pas accepter était Son inattention. Dans son influence sur le cœur, prendre soin est plus que sauver. L'amour est plus que le pouvoir, même dans le Divin. Il vaudrait bien mieux pour nous, en tant qu'êtres spirituels et immortels, d'imaginer qu'il pourrait y avoir un obstacle opposé et contrariant dans la voie de l'exercice actuel de l'attribut de toute-puissance de Dieu, que qu'il devrait y avoir un défaut ou une froideur dans Son amour.
Et lorsqu'un homme se sera décidé à tout prix à croire au soin divin pour lui, il trouvera, en se jetant chaque jour sur cet amour et cette compassion qui, pour lui du moins, quoi qu'il en soit pour l'univers, la puissance est déjà suffisante aussi. En commençant par l'axiome « Toi, Dieu, prends garde », il passe à la conviction expérimentale : « Il n'y a personne comme toi, ô Seigneur, il n'y en a pas qui puisse faire comme toi. »
III. « Ne t'en soucies-tu pas ? a une voix pour le disciple aussi bien que pour le Maître. Il réprouve la flânerie paresseuse, les vagabondages sans but, les rêves idiots, dans lesquels tant d'entre nous, pèlerins et voyageurs, passons cette vie responsable, anxieuse. Ne pas se soucier de périr est un suicide ; ne pas se soucier que notre frère périsse est un meurtre. Christ se souciait, Dieu se souciait, afin que nous puissions nous soucier; et pourtant, en regardant à l'intérieur, en regardant autour de moi, je ne trouve presque rien qui exprime, presque rien qui soit conforme à cette angoisse.
Je vois des vies données à cette seule chose, le fait de se rendre facile, doux et luxueux. « Donnez-moi un homme sérieux » était le défi de l'homme d'État français. « Donnez-m'en un », nous en ferons l'écho, « qui se soucie de lui-même, se soucie si son frère périt ».
CJ Vaughan, Sermons universitaires, p. 305.
Références : Marc 4:38 . Spurgeon, Sermons, vol. XIX., n° 1121. Marc 4:39 . J. Vaughan, Cinquante Sermons, 10e série, p. 77. Marc 4:39 ; Marc 4:40 .
JH Thom, Les lois de la vie selon la pensée du Christ, p. 47. Marc 4:40 ; Marc 4:41 . Homiletic Magazine, vol. XII., p. 138.