Commentaire de la Bible du sermon
Marc 5:25-27
(avec Ésaïe 42:3 )
La survie du plus fort et une loi supérieure.
I. On voit dans ce texte, de Marc, la compassion du Christ pour ceux qui sont, humainement parlant, incurables, comme l'était cette femme selon les connaissances médicales de son âge. Jésus ne lui a pas dit : « Va-t'en, tu es trop faible et brisée pour te défendre dans le monde ; il vaut mieux que tu sois en bas et que tu attendes la fin, pendant que d'autres prennent ta place qui peuvent faire ton travail. C'eût été un mot douloureux, non seulement pour elle, mais pour nous aussi ; car cela aurait mis une limite, non seulement à la puissance de Christ, mais à sa compassion même ; et là aussi à la nôtre.
Cependant, ce n'est pas la loi que les cœurs humains reconnaissent. Notre pouvoir peut facilement avoir des limites, mais notre pitié ne doit en avoir aucune, et comme nous pouvons aider pas peu même lorsque nous ne pouvons pas guérir, il est lié à notre conscience de ne jamais être inhumain. Le roseau meurtri Il ne voulait pas casser. Mais ceci, alors que c'est la loi suprême de la nature de l'homme, n'est nullement la loi de la Nature ailleurs. Au contraire, cette loi n'a pas été injustement exprimée dans la formule désormais familière, "la survie du plus fort", c'est-à-dire que la Nature ne laisse vivre que ceux qui sont capables de se débrouiller, et le reste qu'elle voue impitoyablement à destruction.
II. Il semble clair que la loi naturelle d'une lutte suprême pour l'existence et la survie du plus apte ne pourrait jamais, par aucun processus de développement, devenir la loi morale du sacrifice de soi et de la compassion suprême pour les faibles et les souffrants. Toute la vie supérieure de l'homme, qu'elle soit vue dans la noble magnanimité du héros païen, ou dans la chevalerie et la douce souffrance du chrétien, toutes ces vertus de compassion, de douceur et de miséricorde, que nous appelons à juste titre humanité, parce que celui qui ne les a pas est indigne du nom d'homme, sont tous étrangers et opposés à la simple loi de la nature, et ne pourraient en aucun cas en sortir. Quoi qu'il en soit de nos corps, nos âmes ne sont pas une évolution de l'âme brute, pas une simple variété mieux adaptée à la lutte.
III. Je revendique pour l'homme une position exceptionnelle dans l'univers de Dieu, afin qu'il soit amené à faire les œuvres convenables d'une vertu exceptionnelle. C'est une grande chose de vivre sous une loi plus élevée que celle des créatures brutes ; mais notre culpabilité n'est que plus grande si nous vivons comme la brute. Permettre le meilleur et suivre le pire est toujours vil ; mais c'est doublement mauvais quand nous prétendons la supériorité en vertu du bien que nous permettons, et pourtant ne le pratiquons pas.
WC Smith, Christian World Pulpit, vol. x., p. 177.
Références : Marc 5:25 . Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 542. Marc 5:25 ; Marc 5:26 . Ibid., vol. je., p. 256. Marc 5:25 . Trois cents contours sur le Nouveau Testament, p. 34.