Commentaire de la Bible du sermon
Marc 8:35-37
I. La confession et la réprimande de saint Pierre semblent être étroitement liées à l'enseignement solennel du texte. L'opinion terriblement erronée que saint Pierre avait prise de ce qui était conforme au caractère et à l'office de notre Seigneur, malgré la merveilleuse révélation qu'il avait reçue concernant son être véritable ; semble avoir suggéré, pour ainsi dire, à notre bienheureux Seigneur la nécessité de publier clairement et largement certaines lois essentielles de son royaume.
Alors il appela aussi à lui le peuple avec ses disciples ; car la leçon qu'il était sur le point d'enseigner était une pour toutes les oreilles, elle ne pouvait être trop connue ni trop soigneusement méditée ; et quand il les eut appelés, il dit : « Quiconque viendra après moi, qu'il renonce à lui-même, prenne sa croix et me suive. Ainsi, il a posé l'abnégation comme la base de son service. Il ne voulait pas que quelqu'un le suive sous de fausses notions.
Comme il a suivi, que parce qu'il était le Christ, donc il faut souffrir, il a suivi que ceux qui seraient grand dans son royaume doivent obtenir leur position, non pas selon la mode de ce monde, mais en se refusant et en prenant la croix .
II. A ceux à qui le Christ s'adressait immédiatement, et à ceux des temps qui suivaient immédiatement, ces paroles seraient une tour de force ; et même pour nous-mêmes, ils sont très loin d'être inutiles, s'ils nous enseignent qu'aucun vrai bonheur ne peut être obtenu en reculant devant le joug du Christ, et que tout ce que nous pouvons faire pour le Christ et tout ce que nous abandonnons pour Lui, et, si besoin est, tout ce que nous souffrons pour Lui, sera richement récompensé par Celui que nous servons.
Nous apprenons du texte qu'une vie chrétienne sérieuse exige le sacrifice de tout ce qui peut être un obstacle à sa croissance ; même la vie d'un homme doit être compromise pour ce qui est sa vraie vie, et le gain de toutes choses sera une perte infinie s'il entraîne le sacrifice de notre vie spirituelle. Le monde est un grand prix, à en juger selon les estimations humaines. Il comprend toutes les richesses, le pouvoir, les plaisirs que la nature humaine est capable de posséder et d'apprécier ; mais qu'est-ce que c'est, si l'homme qui l'a gagné s'est perdu ? sa jouissance ne peut durer qu'une heure, et les joies du ciel durent toujours.
Bishop Harvey Goodwin, Parish Sermons, 2e série, p. 278.
Référence : Marc 8:35 . SA Brooke, Christian World Pulpit, vol. xv., p. 392.