Matthieu 10:2

Fraternité en Christ.

Le monde est couvert d'un réseau de confréries. Les premières et les plus simples relations vont et viennent dans toutes les directions et se multiplient jusqu'à ce que presque aucun homme ne soit entièrement seul. Ce réseau de confréries, comme toute évidence de la vie, nous amène à nous poser trois questions : (1) Quelle est sa cause immédiate ? (2) Quel est son résultat direct ? (3) Quelle est sa raison finale ?

I. Les relations naturelles qui existent entre l'homme et l'homme ont au moins l'un de leurs buts, et l'un de leurs buts les plus sacrés, en ce qu'elles sont le grand système de Dieu, le long duquel il entend diffuser sa vérité et son influence à travers le monde. . Toute influence plus élevée et plus spirituelle se prévaut de ce même premier fait de la vie humaine apparentée, ce fait qu'aucun homme n'est seul, mais que chacun est lié par une sorte de parenté avec tous les autres.

II. Si la religion se répand parmi l'humanité suivant les lignes des affections et des relations naturelles de l'homme, les résultats que nous pouvons en attendre seront deux : (1) l'exaltation et le raffinement de ces affections et relations elles-mêmes ; et (2) la simplification et l'humanisation de la religion. Nous savons tous comment les relations naturelles entre les créatures humaines ont toutes leur tendance descendante aussi bien que ascendante, leur côté animal aussi bien que leur côté spirituel.

Les convoitises du pouvoir et de l'orgueil, ainsi que la cruauté et la passion, viennent toutes pour rendre immonde et signifier ce qui devrait être pur et élevé. Qu'est-ce qui peut garder la pureté et la grandeur de la vie domestique ? Qu'est-ce qui peut préserver la couleur et la gloire de la famille comme la conscience perpétuelle, parcourant tous les canaux ouverts de sa vie, qu'ils sont utilisés pour transmettre la vérité et la puissance de Dieu ? Le père qui se considère comme un maillon dans la perpétuation toujours croissante de la vérité parmi les hommes, transmettant à ses enfants ce qui lui a déjà été transmis ; le frère qui, sans lutte ni effort, sent tout ce qu'il croit couler à travers cette vie dans la vie ouverte du frère à ses côtés ; ne sont-ce pas des hommes en qui la fraternité et la paternité gardent leur vraie dignité, et ne deviennent jamais vils, jaloux, vulgaires, ou tyrannique ? Tout ne garde sa meilleure nature qu'en étant utilisé au mieux.

Phillips Brooks, Vingt Sermons, p. 76.

Référence : Matthieu 10:2 . J. Foster, Christian World Pulpit, vol. xi., p. 366.

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