Matthieu 13:1 , Matthieu 13:18

La parabole du semeur.

Remarquez les divers obstacles qui se heurtent successivement à la semence et ternissent sa fécondité.

I. Le bord de la route. Il y a un état du cœur qui correspond à la douceur, à la dureté et à l'intégrité d'un sentier fréquenté qui longe ou traverse un champ labouré. La dureté spirituelle est comme la nature dans sa cause aussi bien que dans son caractère. L'endroit est une artère ; une multitude mêlée d'affaires de ce monde le parcourt de jour en jour et d'année en année. Le sol, foulé de tous côtés, n'est jamais défoncé et ramolli par une recherche de soi approfondie. En raison de sa dureté, il ne prend pas la graine dans son sein.

II. Le sol caillouteux. Un cœur humain, le sol sur lequel le semeur jette sa semence, est en lui-même et dès le début dur en haut et en bas ; mais par une culture un peu facile, comme la plupart des gens de ce pays apprécient, une certaine dose de douceur est produite à la surface. Parmi les affections, quand elles sont chaudes et nouvellement agitées, la semence jaillit rapidement. Beaucoup de jeunes cœurs, soumis aux appareils religieux qui abondent à notre époque, s'emparent du Christ et le laissent repartir. Chez le jeune homme riche, la semence germa avec espoir, mais elle se fana bientôt ; il ne s'est pas séparé de Christ à la légère, mais il s'est séparé ; il était très triste, mais il s'en alla.

III. Les épines. Dans l'application de la leçon, ce terme doit être compris non pas spécifiquement, mais de manière générique. Dans l'objet naturel, il indique toute espèce de mauvaise herbe inutile qui occupe le sol et endommage la culture en croissance; dans l'application spirituelle, il désigne les soucis mondains, qu'ils proviennent de la pauvreté ou de la richesse, qui usurpent dans un cœur humain la place due au Christ et à sa vérité salvatrice.

(1) Les épines et les chardons qui occupent le champ aspirent la sève qui doit aller nourrir la bonne graine et lui laisser un squelette vivant. (2) Les épines et les chardons, favorisés comme plantes indigènes par la convenance du sol et du climat, dépassent le grain à la fois en largeur et en hauteur.

IV. Le bon terrain. Alors que tout le sol qui a été défriché, profond et propre au printemps et en été, porte des fruits à la récolte, certaines portions produisent un rendement plus important que d'autres. Alors que tous les croyants sont en sécurité en Christ, chacun devrait convoiter les meilleurs cadeaux.

W. Arnot, Les Paraboles de notre Seigneur, p. 43.

Références : Matthieu 13:1 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. x., p. 395. Matthieu 13:1 . Plans d'exposition sur le Nouveau Testament, p. 32. Matthieu 13:1 .

Clergyman's Magazine, vol. je., p. 24. Matthieu 13:1 . Parker, La vie intérieure du Christ, vol. ii., p. 225 ; AB Bruce, Enseignement parabolique du Christ, p. 14. Matthieu 13:1 . Ibid., La Formation des Douze, p. 44.

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