Matthieu 13:25

Dans le texte, trois choses sont suggérées par le Christ en ce qui concerne la présence du mal parmi les bons.

I. Voici d'abord le secret, l'impertinence de ses débuts « pendant que les hommes dormaient » ; mots qui ne pouvaient guère avoir été destinés à indiquer la négligence ou l'inattention de ceux qui auraient dû être alertes et vigilants, et dont la vigilance aurait pu empêcher les semailles hostiles, puisque les serviteurs, qui plus tard éjaculent leur étonnement et leur déception devant ce qui est trouvés parmi les blés, ne sont nullement accusés d'y avoir contribué par omission de devoir.

Les mots étaient destinés, sans doute, comme un équivalent pour pendant la nuit, pendant l'intervalle où les hommes sont naturellement enveloppés dans le sommeil et ne peuvent percevoir ce qui est fait. Le Président suggérerait ainsi, avec une touche passagère, à quel point les débuts du mal sont cachés et inobservés ; comment, à l'égard de ses premiers départs et mouvements antérieurs, nous sommes comme ceux qui dorment.

II. Mais là encore, c'est la facilité avec laquelle il grandit, son indépendance d'accueil ou d'aide. "Il est allé son chemin." N'était-ce pas là un coup de l'artiste, avec lequel il entendait faire comprendre le peu qui est nécessaire pour assurer le progrès et la propagation du mal ? L'ennemi vient de semer et s'en va. Ce qu'il avait semé pouvait pousser en toute sécurité. Les mauvaises herbes nuisibles ne veulent pas d'arrosage. Les bonnes habitudes doivent être formées avec un effort sévère et à la sueur de votre front ; de mauvaises habitudes se forment alors que nous restons les bras croisés.

III. Voici la suite inévitable du mal dans le sillage du bien ; le caractère inévitable de son accompagnement et de son concours pour une saison où le bien est semé. C'est ce que le Christ a prédit qu'il se produirait que Son semence de blé impliquerait un semis d'ivraie. Et n'en a-t-il pas été ainsi ? Avec toute la dévotion et la consécration, avec les courages, les zèles et les sacrifices splendides qu'il a inspirés, quelle amertume et manque de charité, quelles dissensions et animosités, quelle aigreur et méchanceté se sont mêlées ! Ce que le Christ présage ici, ce sont les maux inhérents à l'esprit même du christianisme.

SA Tipple, Sunday Mornings at Norwood, p. 339.

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