Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 13:44
Le trésor deux fois caché.
I. Comme Jésus-Christ est tendre, intelligent, prévenant ! Avec quelle miséricorde il reconnaît ce que certains, parlant en son nom, se moquent de la difficulté de croire ! Il dit que le trésor des trésors est un trésor caché. Elle est depuis des siècles enfouie dans ce champ d'apparence commune qu'est le monde quel que soit le monde pour chacun de nous ; le monde des circonstances, et le monde des affaires, et le monde du hasard et du changement, et le monde de la pensée et du sentiment et de la passion et du désir.
Sous toute cette croûte et cette surface de la vie ordinaire se trouve, profondément enfoui, totalement caché, son existence même insoupçonnée et insoupçonnée, ce trésor de trésors est un évangile de vie et d'immortalité. Christ dit qu'il est caché; et l'histoire de dix-huit siècles, honnêtement écrite, honnêtement lue, le dit aussi.
II. Le trésor est caché, et l'homme qui le trouve le cache à nouveau. Supposons que par l'une de ses influences insondables, Dieu ait amené un homme à ce que l'Écriture appelle « l'obéissance de la foi ». C'est le moment critique où l'homme peut dire : « Publiez », mais où le Christ dit : « Cachez-vous ». (1) L'homme de la parabole se cache jusqu'à ce qu'il ait acheté. Et pouvez-vous être tout à fait sûr que le trésor est à vous ? Cachez-vous au moins jusqu'à ce que vous ayez tout vendu et acheté le champ.
Cela doit prendre du temps. (2) N'impliquez pas, par des mots ou des signes, autre chose que le fait que vous avez, comme vous le croyez, une conviction plus vraie et plus réelle que vous n'en aviez autrefois du sens de votre position et de votre profession chrétiennes. Ne présumez pas un instant que votre frère qui n'a pas dit la même chose n'est pas également et pareillement chrétien. (3) Ne dites rien publiquement à propos de votre nouvelle expérience. Ayez seulement honte de ne pas l'avoir eu plus tôt.
Cachez le trésor, tout d'abord, dans votre cœur. Cette dissimulation sera un autre mot pour le meilleur type de spectacle possible. La lumière qui brille à travers est la vraie lumière. Que la loi de charité, et la loi de pureté, et la loi de révérence règnent en vous partout.
CJ Vaughan, Temple Sermons, p. 268.
I. Les bénédictions de l'Évangile sont comparées à un trésor. Soulevant le "pauvre de la poussière, et le nécessiteux du fumier pour le mettre avec des princes", ils l'introduisent en présence de la Divine Majesté et du palais du Grand Roi; à la société des anges et à la communion des saints ; à l'assemblée générale de ces nobles et premiers-nés, en comparaison desquels, en termes de valeur ou de dignité ou de gloire élevée et durable, vos rois ne sont que des vers de poussière.
II. Les bénédictions de l'Evangile sont comparées à un trésor caché. Dans les deux planches de la Bible du pauvre, il y a une plus grande richesse de bonheur, d'honneur, de plaisir, de vraie paix, que l'Australie ne cache dans l'or de toutes ses mines. Cela ne pouvait acheter le pardon d'aucun des mille criminels qu'un pays, las de leurs crimes, jeta une fois sur ses rivages lointains ; mais voici ce qui satisfait une justice plus stricte que celle de l'homme, et procure le pardon des péchés auxquels le cœur le plus fort peut trembler de songer.
III. Le trésor a été trouvé sans être recherché. Même ainsi, tandis que certains après une longue recherche du bonheur et du bien de leur âme, en accomplissement de la promesse « Cherchez et vous trouverez », obtiennent en Jésus-Christ le trésor de cette parabole et la perle de la suivante, d'autres trouvent un Sauveur sans le chercher. Ils éclatèrent aussitôt en état de grâce ; ils butent sur le salut, si je puis dire, comme cet homme sur le trésor caché dans le champ. Ils se sont convertis, et c'est une grande surprise pour eux, ce à quoi ni eux ni personne d'autre ne s'attendaient.
IV. Notez la conduite du chercheur. (1) Il a caché le trésor. En cachant le trésor jusqu'à ce qu'il se soit fait propriétaire du champ, il prit le moyen le plus sûr de se l'approprier et en exprima, mieux que n'importe quel mot, sa valeur à ses yeux. Par cette parabole, le Sauveur appelle les hommes à ne négliger aucune pierre, aucune peine, aucune anxiété, aucune prière non-dite, pour faire leurs trésors. (2) Il se sépare de tout pour ce trésor. "Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon." "Que celui qui nomme le nom du Christ s'éloigne de l'iniquité."
T. Guthrie, Les paraboles lues à la lumière du jour présent, p. 198.
Le trésor caché dans un champ.
Cette parabole en est une qui expose moins la manière dont le royaume des cieux se développe que l'extrême valeur pour l'humanité de la connaissance de ce royaume. Deux choses que notre Sauveur affirme concernant son Évangile : (1) que c'est un trésor ; (2) que c'est un trésor en quelque sorte caché.
I. Notez l'effet déclaré dans la parabole à produire sur l'esprit de l'homme qui a découvert le trésor de l'Évangile. Il va vendre tout ce qu'il possède et achète la conduite du champ, ce qui montre qu'il n'a aucun doute d'être remboursé de tout ce qu'il dépense pour acheter le champ ; il vend tout ce qu'il possède, non pour devenir mendiant, mais parce qu'il est sûr qu'il récupérera ses biens décuplé conduite qui montre aussi la foi, car le trésor contre lequel il troque tout ce qu'il possède est encore caché ; il n'a pas tout vu, mais il est sûr d'après ce qu'il a vu qu'il y a là un trésor infini ; et de plus il montre de l'énergie, car dès que l'homme prend conscience de l'existence du trésor, il semble ne laisser aucun effort, même à la vente de toute sa substance, pour se rendre maître du trésor.
II. Mais le Seigneur a-t-il l'intention de décrire simplement ce qui doit se passer en référence à son Évangile, ou de décrire ce qui se passe habituellement ? Je pense que si nous regardons dans l'histoire de ce que l'Evangile a fait, soit dans les temps anciens, soit dans les temps modernes, nous nous apercevrons que bien que dans de nombreux cas il soit tombé dans l'oreille d'un sourd, et ainsi soit resté à jamais un trésor caché, pourtant il y en a assez pour soutenir la description de son caractère que le Christ donne dans le texte ; il y a assez pour montrer que le Christ décrivait, non seulement un tableau imaginaire qui ne serait jamais réalisé à cause de l'aveuglement et de l'obstination des hommes, mais un tableau dont on peut trouver de très nombreuses copies admirables dans tous les âges de l'Église.
Des exemples peuvent être trouvés (1) dans le cas de saint Paul; (2) dans l'histoire des premiers convertis au christianisme ; (3) jusque dans les extravagances auxquelles la profession de foi chrétienne donna bientôt lieu. Rappelons-nous qu'une vision trop enthousiaste sur une question de ce genre est une vision plus sûre, plus sage, plus saine qu'une vision trop indifférente et froide. Le royaume des cieux est un trésor, un trésor que l'on peut trouver si nous le cherchons, et qui, s'il vaut vraiment la peine d'être recherché, vaut tout le travail, les sacrifices et les frais que chacun d'entre nous peut dépenser dans la recherche.
Mgr Harvey Goodwin, Sermons paroissiaux, 3e série p. 227.
Le trésor caché.
Le royaume de Dieu n'est pas seulement une chose générale, c'est aussi une chose individuelle et personnelle. Ce n'est pas simplement un arbre ombrageant la terre, ou un levain faisant lever le monde, mais chaque homme doit l'avoir pour lui-même et se l'approprier par un acte distinct de sa propre volonté. Il ne peut pas être chrétien sans le savoir. Il y aura une appropriation personnelle du bénéfice ; et nous en avons l'histoire dans les deux paraboles qui suivent.
I. La circonstance qui fournit les bases de cette première parabole, à savoir, la découverte d'un trésor caché est d'occurrence beaucoup plus fréquente dans un état d'insécurité de la société, comme dans presque tous les âges a prévalu en Orient, qu'heureusement c'est avec nous. Souvent un homme, abandonnant les poursuites régulières de l'industrie, se consacrera à la recherche de trésors, dans l'espoir de s'enrichir, par un hasard heureux, d'un coup.
Le contraste, cependant, entre cette parabole et la suivante ne nous permettra pas de supposer que le découvreur ici a été à la recherche du trésor ; il trébuche plutôt dessus, le frappe à la charrue ou à la bêche, sans s'en apercevoir, et ne pensant à rien de tel, probablement occupé comme mercenaire à cultiver le champ d'un autre.
II. Le champ représente l'Église visible extérieure, distincte de l'Église spirituelle intérieure, avec laquelle le trésor s'accordera alors.
III. Le trésor qu'un homme a trouvé, il le cache. Cela ne peut pas signifier que celui qui a découvert les trésors de sagesse et de connaissance cachés en Jésus-Christ désirera garder sa connaissance pour lui-même, car il se sentira plutôt, comme il ne l'a jamais fait auparavant, le débiteur de tous les hommes, pour faire participer tous les de l'avantage. S'il cache le trésor, cette cachette le sera, non pas de peur qu'un autre ne le trouve, mais de peur que lui-même ne le perde.
Dans les premiers instants où la vérité est révélée à une âme, il peut bien y avoir une crainte tremblante que la bénédiction trouvée ne s'échappe à nouveau d'une manière ou d'une autre. Le souci de ne pas le faire, les précautions jalouses prises pour ce but, sembleraient être la vérité signifiée par cette re-cache du trésor trouvé.
Tranchée RC, Notes sur les paraboles, p. 122.
I. Il y a un trésor placé à notre portée dans ce monde.
II. Le trésor est caché. Il est proche et pourtant hors de vue.
III. Le trésor caché est enfin trouvé.
IV. Le découvreur se sépare de tout pour acquérir le trésor.
V. La joie est un élément essentiel dans l'affaire.
W. Arnot, Les Paraboles du Seigneur, p. 128.
Références : Matthieu 13:44 . H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2 074 ; R. Winterbotham, Sermons et expositions, p. 139 ; AB Bruce, Enseignement parabolique du Christ, p. 68 ; J. Keble, Sermons for Sundays after Trinity, Part II., p. 396.