Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 18:21,22
Vous ne trouverez pas une seule parole du Christ qui se rapproche d'une maxime de moralité, ou qui se rapproche d'une opinion limitée sur les sujets qui appartiennent à la vie religieuse, ou à la pensée, ou au sentiment. Il n'y a rien qu'Il ait jamais dit qui soit à prendre au pied de la lettre, rien qui ne soit dit dans la région où l'imagination pure est maîtresse impériale. Voici un exemple dans Son entretien avec Pierre.
Pierre voulait une déclaration littérale sur le devoir de pardon, sa pratique et ses limites. Christ a dit: "Jusqu'à soixante-dix fois sept." Sa réponse signifiait qu'il n'y a pas de limite au pardon entre l'homme et l'homme.
I. Le texte parle de pardon personnel, non de pardon social ou judiciaire. Il ne nous dit pas non plus de faire prendre conscience à un homme que nous pardonnons inconditionnellement un tort qui nous est fait. Il y a une condition qui est la repentance. Nous devons pardonner, être dans le tempérament aimant du pardon, et cela toujours, mais nous ne pouvons, en aucun cas avec la justice, faire connaître ce pardon à moins qu'il n'y ait quelque chagrin pour le mal.
II. La notion de pardon personnel de Peter était qu'il y avait un certain moment où nous devions nous arrêter. C'est une vue plausible, mais un arbre est connu par ses fruits, et ses résultats nous diront si la notion de Pierre était juste. (1) Le premier résultat est la dureté du cœur. Lorsque nous cessons de pardonner, encore plus lorsque nous nous faisons un devoir de cesser, l'humeur du pardon diminue en nous, se dégrade et finit par mourir.
(2) Et l'humeur du pardon est l'humeur de la miséricorde, de la pitié et de l'amour. Avec sa perte, toutes ces trois belles sœurs sont également perdues, meurent et sont enterrées dans notre cœur. (3) Lorsque ces trois sœurs sont mortes, nous n'avons aucune garde contre les maux auxquels elles s'opposent.
III. Essayez aussi le point de vue de Christ, par ses résultats. (1) Nous gagnons du pouvoir moral dans une belle chose, et une joie intérieure en elle. (2) Ayant, par cette habitude du pardon, apporté l'amour, la miséricorde et la pitié comme des présences vivantes dans l'âme, ils y établissent la règle sur les mauvaises passions de la haine, de l'envie, de la vengeance, de la jalousie et de la colère, et finissent par les tuant et les enterrant dans le cœur. (3) L'âme qui pardonne apprend d'abord à aimer, et ensuite répand un esprit d'amour.
SA Brooke, L'Esprit de la vie chrétienne, p. 67.
Référence : Matthieu 18:21 ; Matthieu 18:22 . T. Keble, Sermons for Sundays after Trinity, part ii., p. 320 ; AJ Griffith, Christian World Pulpit, vol. xxii., p. 22. Matthieu 18:21 . Clergyman's Magazine, vol. III., p. 213 ; Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 421 ; Tranchée RC, Notes sur les paraboles, p. 150.