Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 18:23-35
Le serviteur impitoyable. Les notes-clés de cette parabole se trouvent au début et à la fin. Elle a été prononcée afin de montrer qu'un homme ne doit fixer aucune limite au pardon des injures ; et pour le montrer, la parabole entre dans les choses profondes de Dieu. Cela montre que la force motrice qui peut produire chez l'homme un pardon illimité à son frère est la miséricorde de Dieu qui se pardonne lui-même. À la fin, il établit la loi que l'acte ou l'habitude d'étendre le pardon à un frère est un effet nécessaire pour recevoir le pardon de Dieu.
I. La pratique de pardonner les blessures. Les termes employés indiquent assez clairement que les blessures que l'homme subit de la part de son prochain sont insignifiantes, surtout en comparaison de la culpabilité de chaque homme aux yeux de Dieu. Il y a un sens dans la différence énorme et surprenante entre dix mille talents et cent pence.
II. Le principe du pardon des blessures. Supposons que les méthodes de la pratique soient définies avec précision, où trouverons-nous un motif suffisant ? D'une source supérieure dans le ciel, le motif doit couler ; elle ne peut être fournie que par l'amour qui pardonne de Dieu, accordé et accepté par nous. Lorsque, comme de petits vases fermés, nous sommes chargés par l'union avec la Fontaine, l'amour qui pardonne aux frères égarés jaillira spontanément de nos cœurs à chaque occasion qui s'ouvrira dans les rapports de la vie.
Mais il y a plus dans le lien entre recevoir et accorder le pardon que ce qui peut être exprimé par la conception de céder à la pression d'un motif. Ce n'est pas seulement l'obéissance à un ordre imposé ; c'est l'exercice d'un instinct qui a été engendré dans la nouvelle nature. La méthode selon laquelle cette grâce et d'autres opèrent est exprimée par un apôtre ainsi : « Ce n'est plus que je vis, mais Christ qui vit en moi. Quand Christ est en vous, il est en vous non seulement l'espérance de la gloire, mais aussi le pardon d'un frère égaré.
W. Arnot, Les Paraboles de Notre-Seigneur, p. 185.
Références : Matthieu 18:23 . C. Kingsley, L'eau de la vie, p. 278 ; JM Neale, Sermons pour les enfants, p. 31. Matthieu 18:23 . Homiletic Magazine, vol. vi., p. 175 ; AB Bruce, Enseignement parabolique du Christ, p.
401. Matthieu 18:28 . HJ Wilmot-Buxton, La vie du devoir, vol. ii., p. 190. Matthieu 18:32 . Homiletic Magazine, vol. x., p. 138. Matthieu 18:32 ; Matthieu 18:33 . FW Robertson, La race humaine et autres sermons, p. 278.