Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 22:2
Le mariage du Christ est le mystère de l'Église, et il appartient aux initiés. Pour ceux qui se tiennent dans le cercle extérieur de la pensée, c'est un mot et une fable. Pour ceux qui s'y trouvent, c'est la plus simple et la plus grandiose de toutes les réalités possibles.
I. Considérez comment cette union, dont tout mariage est l'allégorie voulue, s'accomplit réellement entre Lui et nous. Le premier moteur est, comme il se doit, le Seigneur Jésus-Christ. La femme ne cherche pas son mari, mais le mari cherche sa femme. Peu à peu, par ses propres douces contraintes et les sorties de son Esprit vers nous, nous commençons à l'aimer. Et puis viennent les premières fiançailles d'un cœur fait de volonté le mouvement des saints désirs et des aspirations sacrées. Et puis le contrat ce contrat indissoluble qui est entre le Christ et le croyant, fort comme inflexible.
II. Notez les conditions de l'union. En présence de témoins, l'alliance du mariage doit être ratifiée. Et donc ici les anges et l'Église regardent quand Christ, devant tout l'univers, vous confessera, et vous confessera, être à Lui pour toujours. Et vous, de votre côté, devez le confesser devant les chrétiens, devant le monde, devant les anges, devant tous les hommes. La confession mutuelle est la base de la stipulation.
III. Et d'un commun accord, il doit l'être. Libre comme le vent était Son choix pour vous ; absolue et explicite doit être votre soumission à Lui. Aucune contrainte, aucune circonstance extérieure, aucun motif secondaire ne prévaudra. Ce doit être votre propre volonté indépendante et impartiale, le plein accord de tout votre cœur. C'est un pacte d'affection parfaite, de devoir absolu, d'allégeance infatigable. L'âme de tout attachement à vous est Christ. C'est une relation de la tendresse la plus exquise, mais c'est une relation de l'obéissance la plus absolue.
J. Vaughan, Cinquante Sermons, 9e série, p. 193.