Commentaire de la Bible du sermon
Matthieu 25:1-5
I. La principale difficulté d'interprétation dans cette parabole est de comprendre ce que l'on entend respectivement par les vierges sages et folles ; et aussi ce que l'on entend par "prendre de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes". Dans le sens de ces expressions se trouve la clé du passage. Il semble de bien moindre importance de déterminer pourquoi le nombre précis dix devrait être spécifié ; et pourquoi il devrait y avoir une division exactement égale en cinq sages et cinq insensés.
Dix personnes dans l'usage juif étaient considérées comme formant une société. C'était l'intention de notre Seigneur, si je comprends bien, d'indiquer simplement qu'il y avait une division ; que parmi les personnes représentées par le terme « vierges », il y avait une différence de caractère si essentielle qu'elle conduisait à une différence ultime de destin. Certains interprètes ont imaginé que nous devons comprendre que les dix vierges sont, toutes, des disciples authentiques et sincères du Seigneur Jésus-Christ ; mais qu'une certaine proportion par ignorance ou négligence ou manque de vigilance ou mauvaise lecture blâmable des déclarations des Saintes Écritures se sont laissées tomber dans un état d'impatience pour la venue de Christ ; que ce manque de préparation est puni par une exclusion temporaire des bénédictions les meilleures et les plus choisies dans lesquelles le Seigneur introduira son peuple en attente ; mais qu'en tant qu'ils ont réellement la racine de la matière en eux, qu'ils sont réellement sujets de la grâce convertissante de Dieu, ils, bien qu'exclus du privilège premier, entreront enfin dans le bonheur du royaume éternel. Cette vue, cependant, il me semble, n'est pas contenue dans le passage devant nous ; notre Sauveur dit aux vierges folles :"Je ne te connais pas."
II. La compagnie des dix vierges représente le corps des chrétiens professants, tels qu'on les trouve assemblés le jour du Seigneur dans la maison du Seigneur. Par le fait de s'unir pour le culte public, ils portent tous la lampe de la profession extérieure. Mais il y avait une différence dans l'entreprise. Cinq étaient sages et cinq étaient insensés. Tous portaient la lampe, symbole de la profession extérieure ; mais seulement un certain nombre portaient de l'huile dans leurs vases, symbole de la vie spirituelle intérieure.
Les vierges sages sont celles qui, unies par une foi vivante au Sauveur vivant, ont accès à une fontaine de grâce, qui ne manquera jamais. Les insensés sont ceux qui n'ont pas de relation aussi étroite et intime avec le Sauveur. Ils peuvent être capables de donner des définitions et de discuter sur des doctrines ; mais leur foi est morte, étant sans oeuvres. Ils n'ont que la lampe de la profession extérieure, sans l'huile de la vie spirituelle intérieure.
G. Calthrop, Pulpit Recollections, p. 222.
Référence : Matthieu 25:1 . Parker, Cavendish Pulpit, p. 85.