Matthieu 27:19

La grande vérité pratique qui doit être déduite du texte est que, quelle que soit la manière dont nos actions ont été prédites et annulées par Dieu, nous en répondrons, comme résultant de notre propre volonté et contredisant un avertissement et une instruction suffisants.

I. Il peut nous arriver, comme à certains égards singulier, que cette vision était pour la femme de Pilate, et non pour Pilate lui-même. Pourquoi cette communication indirecte ? Nous pouvons seulement dire que cela dépendrait grandement de points dans le caractère de Pilate dont nous n'avons pas pleinement connaissance, et que nous sommes obligés de conclure que Dieu a pris la voie qui était la mieux adaptée, dans l'ensemble, aux circonstances de l'affaire. .

Comme le message surnaturel arrivait par la femme de Pilate, il se pouvait qu'un double motif ait été fourni au gouverneur ; en plus de l'obéissance à la vision, il peut y avoir eu le désir de plaire à la personne à qui elle avait été accordée. L'attachement de Pilate à sa femme peut avoir été grand ; et dans une telle supposition, les terreurs de la vision auraient été plus efficaces sur Pilate, telles qu'elles lui avaient été transmises par les larmes et les supplications de celle qu'il aimait, que si elles avaient éclaté sur lui dans leur surnaturel, avec toutes les démonstrations d'agence surhumaine. .

II. Remarquez combien il augmenta la criminalité de Pilate, que le message de sa femme lui parvint au moment même où il prenait place au tribunal. Quel que soit le pouvoir que pouvait avoir la vision, il s'exerçait sur lui au moment précis où il avait le plus besoin d'aide ; et le tout fut ordonné, de manière à lui donner la plus forte assurance possible qu'il s'agissait d'un avertissement de Dieu, et de le lui donner au moment où il était le plus susceptible de le fortifier pour faire le bien.

Nous croyons que le même moment précis d'avertissement et d'exhortation doit être tracé dans l'expérience de tous, de sorte que, si quelqu'un observait attentivement comment les choses se passent lorsqu'il est exposé à la tentation, il trouverait la preuve que Dieu l'envoie en temps opportun. l'aide, et dispose des événements à le fortifier pour résister et vaincre. Certes, s'il prenait soin que Pilate reçoive un message au moment même où il montrait le tribunal d'où il serait tenté de prononcer un mauvais verdict ; Il ne laissera sans l'aide appropriée aucun de ceux qui, étant amenés dans des circonstances périlleuses, désirent sincèrement garder intacte leur profession chrétienne.

H. Melvill, Sermons sur des faits moins importants, vol. ii., p. 258.

Envisager:

I. Le comportement de Pilate à l'occasion de ce procès mémorable. Les accusateurs de Notre-Seigneur lui dirent qu'ils y avaient amené Jésus pour des motifs politiques, parce qu'il troublait la paix publique en prenant un titre royal, en incitant le peuple à l'insurrection et en lui interdisant de payer le tribut coutumier à Rome. Ceci, bien sûr, était un mensonge des plus transparents, et l'astucieux Romain le vit d'un coup d'œil.

Il était absurde de supposer qu'une tentative pour libérer la nation du joug de l'étranger pouvait être criminelle aux yeux du sanhédrim juif. Il doit y avoir un motif plus profond, qu'à présent il ne pourrait pas comprendre, pour cette procédure particulière. Pilate était enclin à bien faire, mais craignait de bien faire. À un moment, il a pensé qu'il suivrait ses convictions et en assumerait les conséquences. A un autre moment, ces conséquences lui parurent si épouvantables qu'il recula devant la démarche qui l'y entraînerait.

Il hésitait, il vacillait, et c'est précisément à cette crise même de son sort que vint une impulsion surnaturelle un avertissement du Ciel qu'il n'aurait pu ni espérer ni espérer le pousser dans la bonne direction. Mais tout cela n'a servi à rien. Le peuple, poussé par ses prêtres, choisit Barabbas pour le pardon, hurla la mort de Jésus ; et le malheureux gouverneur romain céda en entendant leur clameur.

Envisager:

II. La façon dont le Sauveur s'occupe de cet homme malheureux. Il est évident, à la surface même du récit, que le Christ a fait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver Pilate de la commission de ce crime monstrueux. Il s'efforça d'éveiller la conscience de Pilate, de fortifier ses bonnes résolutions, de lui faire comprendre l'importance indicible des circonstances dans lesquelles il était placé ; et nous pouvons voir clairement qu'il produisit une impression qui, bien qu'elle n'eût malheureusement pas conduit au résultat désiré, ne disparut jamais entièrement de l'esprit du fonctionnaire romain.

Mais un autre agent s'exerce encore sur le gouverneur romain, même l'agent surnaturel lié au rêve de sa femme. On peut supposer que Pilate était très attaché à sa femme. Cette circonstance est rendue plus probable par le fait qu'il l'avait amenée avec lui dans la province, alors que l'avoir laissée en arrière aurait été conforme à la coutume habituelle des procurateurs juifs.

Quand ce message vient donc de quelqu'un dont il ne pouvait douter un instant de la sincérité et de l'affection, peut-on supposer que même les paroles de Jésus lui-même produiraient un effet plus profond sur l'esprit de cet homme perplexe et vacillant ? Je ne peux que considérer cet incident comme le suprême effort divin pour le salut du pécheur, comme le dernier instrument que même Dieu lui-même a pu employer, dont le succès ou l'échec trancherait la question du destin éternel de Pilate.

G. Calthrop, Penny Pulpit, n° 1 059.

Références : Matthieu 27:19 . TR Stevenson, Christian World Pulpit, vol. vi., p. 14 ; DG Watt, Ibid., vol. xv., p. 366 ; GT Coster, Ibid., vol. xxviii., p. 118 ; Spurgeon, Sermons, vol. xxviii., n° 1647 ; Homiletic Magazine, vol. XII., p. 246. Matthieu 27:20 .

H. Phillips, Christian World Pulpit, vol. je., p. 478. Matthieu 27:20 . Parker, La vie intérieure du Christ, vol. III., p. 248.

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