Matthieu 27:50

(avec Jean 19:30 )

I. Les mots « C'est fini » sont une expression de soulagement. Qui peut concevoir à juste titre quel soulagement pour Jésus, dans sa parfaite nature humaine, ce fut d'avoir traversé toutes ses souffrances désignées ? Que de chemin parcouru à la fin de son cours de souffrance ! (1) Il y avait toute la douleur que son âme sainte a endurée de la proximité de la corruption du monde, et de la virulence de la haine du monde. (2) Les mots expriment son sentiment de soulagement des assauts des puissances des ténèbres. (3) Ils expriment son sentiment de soulagement de tout ce qu'il a souffert dans son expérience de la colère de Dieu.

II. Ces mots expriment une attente de repos satisfaisant. Entre Lui et la jouissance réelle dans la nature humaine du repos qui L'attendait dans la maison du Père, il y avait encore l'acte de mourir. Mais Son œil regarda, comme quelque chose de très proche, vers la " joie qui Lui était offerte ". Ce jour-là même, son âme devait être au paradis, et dans la continuité de celui-ci s'étendait éternellement devant ses yeux ce qui l'attendait comme « l'Agneau immolé », dans le reste, la béatitude et la gloire d'un lieu « en au milieu du trône de Dieu." Dans une anticipation de cela, si proche, il y avait un repos présent pour son âme humaine. Il y avait du repos pour lui aussi dans les résultats de l'œuvre qu'il acheva sur la croix.

III. Ces mots sont un cri de triomphe. L'achèvement même de l'œuvre du Christ, en dehors de son dessein et de ses résultats, était une victoire. (1) "Par la mort, il a détruit celui qui avait le pouvoir de mort, c'est-à-dire le diable." (2) Il dans sa mort a triomphé du péché. (3) Il a remporté un triomphe sur le monde. (4) Il savait qu'au moment où son esprit serait sorti de son corps, pour lui la mort serait à jamais passée, et que sa mort devrait être la mort de la mort de tout son peuple.

(5) Il pouvait supporter de penser que son corps était déposé dans la tombe, après que son âme soit passée au paradis ; car telle était sa vision de sa victoire sur la tombe, qu'il ne pouvait, dans la perspective proche, qu'élever un cri de triomphe.

IV. Ces mots sont un « son joyeux ». (1) Ils transmettent la joyeuse nouvelle que la grande œuvre de la rédemption est achevée. (2) Ils nous disent que l'alliance éternelle est scellée, et que si nous venons à Christ, nous obtiendrons, sur la base de son œuvre achevée, un droit à toutes ses bénédictions. (3) Ils nous disent que vous pouvez trouver en Christ un droit à la victoire sur tout ennemi.

J. Kennedy, Sermons, n° 29.

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